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MAG MAH
r:üfon de l'ufnée ou mouífc de crane
huma.inou
par lapoudre de fymparhie,
:l
raifon du_
foufre
~i.no-:~n~~av~~~~lr;hi~ ~~~:
1
;a~~i~cbt~~~~,(~ !a:rf~l~c~
fymbole d'unicé qui eíl: enue eux ; d'oU il arrive
que rous les fymprornCs qui provicnncnc de cene
idéc,
s'arrCtenc
<l'abord ,
&
l'empC:chemenr n'eft
pas plUcOc Oré que la partie
crt
f;UCne.
J\infi la
me–
me alceration que la
rcoudre
de
fympathle
donnc
a
f
~$;f: ~l~:~
t\:
0
;arci:º
~~~:~~:\we~.c~
0
~:~~:
&lemCmeefprir.
MAGNIE.
(.
f.
Viellx mot. Mélangedc gens. Plu
4
lieurs perfonnesenfemblc.
MAGNITUDE..
f.
f.
Vieux
mot.
Grandcur.
Il dlpu–
remenr L:uin ,
MagnitHdo.
MAGUEI.
f.
m. Arbre gros commc la cui<fe,
&
qui
croí'r dans les Indes Occidt::hcales,
cnv1ron
de
Ja.
hameur de
Vjngr
piés. Le beis en eíl. leger ,
&
l'écorce nílCs déliCe. Ses feuillc::s fom
fort
groílCs >
lóngues de demi-aune ,
fort
ameres en leur exrrt–
mité ,
&
épineufes , ce qui fait que les Efpagnols
~~S~~e'n~~;~:~~.~~h:~d;~~E~~~s~ºa~~~;~nleg~h1:~~
vre excré:memem fon
~
dom on fait de
la
ficelle,
tles cordes,
&
une éroffe qui rdlC:mble
:i
du cane–
vas de Flandre. On en tire auffi un chanvre
forc
délié qui (ere
:i
faire des filets ponr prendre des Oi–
(eaux. Ces feuilles fom cannelées
,&
l'e:mde pluie
qui s'y ramaíÍi: efl bonne
!
faire mourir les vers ,
a
gncrir les plaies chancrcufes-,
&
a
Occr les ta–
ches des habits. La moClle du Magnei cíl: fpon–
gieufc
&
legerc ,
&.
ferc aux Peintres
&
aux
!>cul-
pteurs.
-
MAH
MAHALEB.
f.
m. Plamc
que
Scrapio appclli: la Phil–
lyrea de Diofcoride. Marchiole faic voic qll'il fe
trompe ,
&
dit que le Mahaleb dom les noyauJ:
fcrvenr aux favonsde femeur
&
aux autrescompo–
fitions des Parfumcurs • ne rérond poinr
d.
ce qui
cfl rapporcé de Phillyrea , qui a fes feuilles (em–
blables
i
cellésde l'Olivier, excepcé qu'e\ies
fonc
plus larges ,
&
que fes grains fom ema<fés en m.1-
niere de grappe de rniún ; ce qui ne conviene en
ancune force au Mahaleb. La Phillyre1 eíl: aíl:rin–
geme comme !'olive fauVage,
&
Je Mahaleb
cll:
chaud
&
remollitif; ce qui fe voit dans fes noyaux,
quimollifiem larudeífe de
b.
peau& les <lurecés
fi
on s'en frotte. Avicerine dit que le Mahaleb eíl:
abíl:erlif' refolucif
&
propre
a
appaifer les douleurs'
&
qu'écantenduit il el\: fon bon pour celles du dos
&
des Aancs. Pris en eau miellce , il eíl: lingulier
aux défaillances de cctur , ainÍI que pour la coli–
que
&
la pierre des reins. Les :meres Ara.bes le font
propre
a
chaífcr lc:s vc:rs du ventee
&
a
provoquer
l'urme.
MAHOMETISME.
(.
m. Religion venue de M::tho–
mer, quiniquit:llaMeque Villede l'Arabie heu–
reufel'an
591;
fousléregnede l'Empereur Mau–
rice. 11 avoit une.viv1clré d'efprit merveilleufe,qui
~~~!:Cn,t f~~t J'!:~~t~~e~:¡~:gt!~ ~~~v~~1l~i~~
dom ildreCía des memoires , qu'il divifa en cent
vingt-quarre chápitros rcmplís de fa.bles , de ca-1
~~~r:i:~n~u~·~~Jr~~
0
~~a~·fver~~r~
0
~~t
f
,~::~P~~ii
le lira
mili
e fois , une femmcdaris le Po:l'adis , la–
quelle aura les fonrcils auffi largesque l'arc en Ciel.
Mahomec
futfecond~dáns
ce tr:ivail par un Mai–
ne Iralien, nommé Sergius, qui n'ayam pu obre ..
MAH
nir:l. Conft.1minopl.c la di_gnité
:i
laquellc il afpiroih
apoíl:aÍla
&
fe re.ara pres de Mahomec, avec un
nommé Jean, qut étolt d'Antioche
&
Ncfiorien.
t"?mme Sergiuséroit
~rrien
; de
force:
que la prin–
c1pale fipdeccne 101
fue
de n:nverfcr la Divinicé
de
J
E
s
u .s-C
H R 1
s
T,
que combarroicnt les Juifs
&
les Amens.
M~homec
trouva cam de creduliré
parmi les peuples' qu'il vim
a
bput
de leur fairc
croire , que Diéu l'avoic choifi peur fon Prophete,
&
~ue l'~nge ~ab[iel
lui reveloit de
(a
pafr cC
qu 1l devoa enfe1gncr aux hommcs.
11
atrira comrc
lui les plus
puifl3.nsde la Mequc , oU il avoit die
qu'il falloit abolir les facrifices
&
abamc les idolcs;
&
commeil
f~robligé
do
foit
a
Mcdinc, pour évi–
tcrl'orage qm le menasoit ,ce qui arriva un Ven:.
drcdi , c'eíl: de ceue foitc que les Mahomccans
commencem
i
comptcr leurs années , l'appellam
Hegyrt
en lcur langage. Cela les cng:ige
i
avoir
la mCme vcnerarion pour le Vendredi , que les
Chréciens ont pour le Dimanche. Ce faux Pro–
ehece mourut en la foixante
&
troiúéme année
de
fon
3.ge, ordonnant par fon tefüi.mcnt que Mortis
Ally lui fucccderoit. On cmerta
fon
torps dans
\me Mofquée, qui
fo
voir encare dans la Ville de
Me~ine,
:ippellée depuis
MedinA TA/naby,c'eíl:–
:l-dtre, Cné
de~
Prophccts;
Il
h'¿fi:
point vrai
que fon corps foic fufpendu en l'air dans un cof–
frc dt fer par la vertu de deux pierres d'aiman >
comme
le:
vulgaire a voulu le croire. Qpinzc ans
aprCs qu'il fin man, Odoman ou Ofman compila
enfcmble cous les Memoirésqu'il 3.Voic écrits de
(z
Religion ,
&
qui lui furem donnéspar
fa
principale
femme • appellée Aza.
~l
en
fic
un
Li~re
qu'ils
nommerent
:Alcoran,
qm
en Arabe figmfic, Re•
cueil de preceptcs. Ofman écam more lui-rnCme
j
p!ufieurs travaillerem
i
expliquér cene nouvelle
doll:rinc, de fone qu'il fe
tro~va
plus de rrois cens
Alcorans,
&
un nombre infim de diffcrens Com;
mcmaires, cequimic de la confufion parmi ceux
qui étoientde
cette
feél:e. Un Prince Arabc vou–
lam
y
remcdier •
fit
une AílCmblée generale, oU
rous les Doél:eurs de leur Loi füem choix de
lix
d'emreeux, pour Cxalnin¿r tes divers Memoires,
&
en recueillir cout ce qui pouvoit donner de l'é–
cbirciífemcnt
3.
l'
Alearan qu'Ofgian avoir com..
pofé. On brflla cous les aucrcs Livres
&
Commen-
~~~~;~v~~~1d~ ~;,~~n~~etr!~~r~:~~~:u~:~~[~fc:v:C
compofés. La contrarietéqui
fe
trouva dans ces
Li–
vres, donna lieu cnfuite iquaue diverfes fc:él-es,
qui ne difftrent qu'en cer<::monies. lis ne lailfem
pasde fe renir pour Hereciqucs lesuns les a.ucres
&
de fe halr plusqu'ils ne
font
lcs Chrériens. La pre–
miere de ces
quam~
Religiohs , el\: cclle desM:rn-
~j~ ~f~s~;fé~~s
La
t:;º~d~t.
1
~~ ~~~fe~!ser;~~&~~
'J~:~:;!:~~:~sh;a~~~¡:~I~; lit~er:o~é~c ~ª~;~~~
me celle des Tartares. Ces derhiers fom Íes plus
~;¡~~~~~s
1
r~Ji!~nsg~~~Í~k~; icfe~
5
Pe:f:nt;:~~
d'Alli; les Turcs , les Tradicions d'Omar,
&
les
Tarrare~,
cellcs d'O(man. La créancc generale de!
~~~1~1~~~:~~~~{'1~~iº!~~d!t,~u:n~~;~ Íu~cf:!~r::
~:Pv:;j~'.nil~nP~·t~f~;~~essc~d~~~cs
0
~re~
0
:i:::r~~~~
corre Jefquels il yen a cu crois qlie Dieu d cheris
parciculiereme~c.
Moyfc el\: le premicr; qui ap ...
porta une Lo1 fevcre que le cems ancanttt ; ce
qui obligea Dieu , qui vouloit fauver les hommes>
denvoyer J1sus-CMR1ST > ólppcllé pareux
l./[lf¡
lis