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MAC
f.~:~cJc~~r~~,ha~~~~;~~: d::;~~~í~~t~u;º:~
diípofer & deplacer L"l Puiífancc_&le Poi~s, c:níor~
~e0 (¿:c,dt;~Jc~a:: 'd~~:cfu~~: ~~~ c;r:sc;~~~~s~!;
cellc du Poids, que l'on fuppofetoíijours plus
·par famaffe. Ainfi daos le mCn1e tcms q~ele Potds
ne parcoun qu'un ~ecit efpacc , la. Pu1fíance c:íl:
obligée d'en parcounr un grand, & ce défa~a~t1gc
de la Puifl3.nce a fait dire :l. taus les Mechamc1ens ,
que ce que I'on g;igne en force , on. le peed en
·~J¡~~cq~cekt~~~J}r~ i/~~~;~;;,~;c~1;:~~;;~:~~
fon 11ilfie11 , la f/11 , la Poulie ou MoHVtm'-".t,
Voyez ces mocs. Les Machines compojles íonc fa1~
ces des Machines limpies differcmment combinées
cnfc:mble.
On prcnd quclqucfois le moc de Machine d:ms
an feos moins précis& moihs écroit, & l'on cnrend
non pas ce qui augmeme une force defünée i
mouvoir un poids, mais ce qui eíl diípoíé avec ;m
pour produire un efíec,pare~emple, M 11-
chi11e1 PmHm1ttÍtJHU, les Machines Hpl.r1111/i9uu.
Voyez ces mou.
ré !11:ch;;·la~~;:~1~:3i~t!~in~::c· a5 ~~;~:hf:)~~
points d'un calon de Coulicr. Ce mot a faic M11clii–
ner, & les Cordonniers d!!em Machiner lts poinu,
quand ils patfenc JeMachinoís íur l'espoims du foLl-
lic:r. '
i-1ACHINOIS·. f. m. Oucil dont les Cordonnicrs fe
{ervenc pour blanchir les poincs du dcrric:re d'un
foulicr.
MACHURAT. f. m. Termed'lmprimerie. Celuiqui
f~!~ªh"ac1~0;:r~i~~·?or~e~i~1;~:~¡~!cr~m;a~~; ~;~
barbouillcr les fcuilles qu'il rirc.
i1ACHURER. v. a. Barbouiller une fcuille en la ei–
ra ne, nep:is circe une feuillc nem:.
MACIS. f. m. Pccice écorcc rouge, qui dl: couvenc
d'une :\Ucrc grocre écorcc , & qui cnvclope la noix
•mufcade lorfqu'elle a aneint fa macumé. Cene
écorcc s'ouvre quand la noix eíl: Íc:che, & prend un
ja.une doré. Les marques du bon Macis fonc d'C–
cre roux ou jaune comme or , forc aromacique &
'c\'une ódcur agrcable, d'avoir un gollt un peu acre
& piquanc a'9cc quelque pctire amerrumc:. Plusil
cíl réccnt & plein de jns ,, plus il doit Ctre cíl:i–
mé. Le ínc qu'on en rice rellC:mble :i lagomme de
Licrrc, & a plus de Yenu que le Macis m~me. Il
~~:;~h;~~~~ i1 ~ohr:fi~!.~~~fi~~;a~!~l~~J~:~~~~\~
gerer. L'huile qu'on en fait eíl. merveilleuíe pour
forrificr lam:mic:c. Les anciens n'ontpoinc connu le
Maois.
MACLE. f. f. Fruitd'une herbe marécageufe qui c:ft
;~r~:~e~ep:~:~r~:u:d;:i~~ ~~~a u~~(~ª~~~~~ ~~
rre~.~·,:~\:c~~~~~h~~~~~~ ~~~~ciJ~~etice 6~ure,
f.iice comme une maille de cuiraffe, & perece eh
Jofange. La Macle a la méme climenfion que la lo-
. fangc ) a laquelle elle eíl couc-:i.faic Íemblable >
cxccptéqu'clle cíl: pcrcée au milieu, en forme auffi
de lofange, en quoi ellediffere des ruíl:res qui font
percées en rond. Ce mor viene de MttcHla;d'ofi eíl:
venuMai/le.
Mtlclt. Tcr:me de Marine. 11 fe dít des cordes,
qui traverícnc & qui écanc ridécs ou bandées eh
Jgfange font une figure de Mailles. On die :\uffi
M1tcque,
· Ma~le. Mo.c gui fe trouvc dans Rabelais, oU il
Tome II.
MAC
(emble ftgni6cr qudquc poiífon. Ils fHmit ·plns
mueuqut mAcles. MACOC0. f. m. Animal de la groíl'Cur d'un cho–
va!, qui íe trouvc dans le Royaume deCongo. 11 :t.
les jambcs longues & grClcs, le con long, de cou–
leur grife, & rayé de blanc, deUx cc>mes excramc–
menc longucs , minccs & aigues. La ficnce de cet
Animal eft faite comn\e cclle des Brebis , & a une
odcur qui approche du mufc & de la tiveue , mais
elle n'cíl p:ts íiforce. On rient que íes onglcs fonc
un remede contre l'engourdifICment des nerfs. Le
mot de Macoco, veuc dire 1 Grande bCce , dans ):\
langue du Pays. .
MACOCQYER. f. m. Sorce de fruit d·e la Virginie,
prefque femblable a nos mélons ou citrouilles. &
qui c:íl: d'un gollt fort agre<lble. 11 y en a de <li–
vcrfes formes. Les Namrcls du Pays en Occnt la
~~~~~; ~ulad:~~:ncccer;a!c l~~~f~~ ~flig~~[cc:c~~~
qu'en le remuant& le brarúbnc, il rende un fon
plus fon, jis:y ajuíl:enr un manche qu'1ls ric:nnenc
en la main, s'en jouanc auprCs du feu en ligne de
~~:;n~~~edl~ls::~~~~~h!:1~~J~f·~~~~1~~~%~;¡; ~~
ºfrnic apporcé de la Virsinie qu'il précend Cu·c le
Macocquer. Uéroic enueremcm rond, , poli
& brnnitrc pardehors, avoit l'écorce e:xcrCmemcnt
dure , lk croit cnvdopé au-dedans d'unc: noir1e
niembune , cbns la<Juellc cóuroienc ~! & 13. de
cenaines 6bres depms la queue juíqucs a la fom–
miré. U enfe'rmoic un~ poulpe noire, parce qu'il
n 'écoic p1s frais, mais fec & vieux. Cecee poulpe é–
r'oic aigrc: & un pcu folée, & dedans ti y avoit pln-
~:u~~ r~::~n~~~~b~: i~:1~~·d~:~~~,~~~;~~;~~~
moCllc blanche.
MAC,ONNE', t'E. adj. Terme de Blafon. 11 fe die
des rraits •descours , pans de nlurs, & au-
;~:)b~~;:::( d~faí;:~Hlu a1~ pont Je deHX tfrcha
M A C,O N N E R 1E. f. f. des pierres
avcc le momer, ou quelqu'aurre liaifon. 11 y a di–
verfcs ~(peces ?e:ma~onncrie. e.elle gu~ l'on appcl–
lc Mm//ftou afchit¡mer, eft fam: de p1erresquar–
réc:s dans leur paremenr, & ces pierres fonr poíécs
eníone que les joimsvonr obliquemenc, & q_ue les
diagonales fonc, l'une:i plomb, & l'aucrci mveau.
l:.<t M11fomurie en liaifan-. eíl: celle oU les ·eierres
fonc poféCs les unes íur les aun·es, & les james de
hiveau, mis de cellc Corte que le joinr du fecond lit
pofo Íur le milieu de la pierre du premier. La i\fa-
~~~::i~Ít ~~!i:e~~na~:~uavveoÍrc~o~~rj~~!i~j~;:~
done chacune fait paremenc , on en mee une en
boutiífc qui faic ~.es dcux ran:mens. 11 r en 3 une
~~é~~1:.~~~~;~.1ktt~r:gre~~i;b,;i~ ~::~rº~~~~
n~ en lta1fon, cxcc:préque lcl p1erresn'y íonc poim
ra11lées, & qu'on les meepar aílienes égales. Cellc
qu'il appellc 4'•11J1rJJ,l'er, efl: auffi de picrrCs non
taillées & poíées Cn liaifon , ruais d'inég:ile c!paif–
feur J enfone que J!ég.iliré ne re trouve que dans
cha.que d!iíe. La ~:u;:onnerióqu'on appcllc de L;_
mojimige, & qne Vmuve nomme i,wrA1.u~r, eíl faite
de moilons pofés íur leur lir:cn liaifon , fatisqt~'ils
foientdrdf~s dans lcurs parcrriens. On dirauffi M.1•
fonner1e de blocale, en parlaor•dc c;clle qui fofairde
mcnncs pierres j~né~ abaindemorriér, en Latin ;
StruflHrtf- rud~raria.
MACREUSE. C. f. Sórce d'oifc:lu rh:'lritime fonfem–
bbble:1 un can:ud , & qui. p-alTe pour poicron :i cail–
fc qu'il ea d'un fang excrtmemcnt frAi~;· cequi cíl: