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M A C MAD

caufe que l'on permerde m:rnger des Macreu'fcs en

:ut:mc. Plufieurs croyenc

qu'cllcs.s'enge.ndrent

J'écumcde la mer,ou du bo1s

poum

des

v1cuxV~1f

fcaux.

01\

l'on a dit

qu'dles

fe tronvent arrachces

par le bec,

d'oii. l'on prércndqu'ellcs

fe:

dét.:ichcnc

~~:~:b~l~s¡o~1~:~:n~~~~~~~;r:~i~;~;!~~º;rl:J~~:

par des ccufs couvés , commc les aurrcs oife:mx. Il

icncrn

u~~'fing~~:~~ ~ufian~tft~ ~~o~:~~~e~

~C:u~Pfui~;;

Jcurs nids, que les Habita'ns en fom une partie de

lcur provifion de bois.

MACUCAGUA.

m. Oiíeau du Brefil qui rcííem-

f~;f~~~E~~!;~~;~;r~i;~~~~xp~usb~:~~~;1~sch'::r:

ccac

chair

ell fon déhcatc. Il

panel

clcux

fois

taus

les ans douze ou quinze ccufs.

court fur rerre ,

mais

vale fur les arbrcs auffi-tOt qu'tl voir des

hommcs. On en rrouvede plufieurs efpc:ccs qu'il eíl:

fac1lc de prendre.

MACULATURE.

í.

Terme d'Imprimerie. Feuille

non tiréc,

qui n'cfl bonnc qu'i faire des

en~~lopes. On appelleauffi

Maculatll7e,

Un grospapacr

gns qui

fen

envelopcr. C'eíl: encore un terme de

Paperier.

il ligni6c un

méch~nt

papier qu'oaº'fait

avcc du drapcau,

oU l'on mct du charbon afin do

le rcndre noir.

1IACULE.

Terme d'A!lronomie. II fe dir des

ta–

ches qui apparoiílCnc for le Solcil.

M AD

MADIENE.

Juron :tncien, qui viem du Grec

.J.Jt

. ,

Per Jovem.

Par Jupirer.

MADlER.

f. m. V1cux mor. Groírc table de Pá–

ricier.

OnTcpelle

adier1,

en termes de Marine ,Des

f.~ecc:rsen~ ~?~~;~J~~~.clouées•

en égale difiance

Cur

M~~RT~~~~'cf~~~· ~~.!~ r:·o:ai:~~~~ ~~: ~:~:~:

~:r~~.

filers , qui occupcm prCs

d'un mille en .

MADRE',

t'E

adj. Tacheté

diverfifié de couleurs.

On die

que

Du. bois efl

m1tdrt,

Lorfqu'on y voit

cenaines parties plus condenfées que le reíl:e

apr~s

qn'on l'a mis en ceuvre, ce qui arrive parciculiere–

mentdans les ouvrages

bois de hCrre, oU ces

panies condcnfées paroiCfemcommedes taches bru-

~~~b~rl~~r;:de~~~~:~J¡~~~~~~:e~~Ji~~~:ffi

if~:~

p11rd

mt1drt,

pour dire, qu'il eíl: marqueté. Du

Cange dir qu'anciennementd:ms la maifon de nos

~~!s

,il

¿t:~!~cuÍo~~~e:a?e~~~é~r!ue~l~~c ~a~r~

que ces vafes ér:inc foits d'une pierre qu'on croir

Ccre celle de l'Onice, éroienr

aepe~lé~, ~a:t:.er1,

Ma:t:.rrim,

Oll

M"dre1,

ce qui fa1fo1r d1re en ce

rcms-l:l

FrncommeMadre.

?\.lADREURE.

f. f. Tache ou marque fur

peau

d'un:mimal. On appelleauffiMadrnffe, Les vé:i–

nes qui paroiRCnrfur de cemtins.bois.

MADRIER. f. m. Planche de bois de chCne fon

ép:1iRC, relle quepeuvent Ctrc Jcs doílCs avec lcf–

quclles on follriem les cerccs, lorfqu'on travaille

des mines '

Oll

d'autres ouvrages. On appelle

· auffi

M11drier1

•

l es plusgros ais qui ÍOnt en ma–

niere de plate-forme ,

qui éc:inr :machés fur des

racinaux fervent

aCfcoir le mur des clí:>uves d'lln

refcrvoir íur de la e:laífe. On s'en fert de mtmc

pour aílCoir tour

au~e

mur íur un cerr3in dom la

confifiance eíl: foible.

M1ulri~r

feditencored'u-

MAE MAG

ne grolfe planche, qui

fcrt

couvmla bouche d'uh

;~~t~~::r~ ~o~~r~

~~·g~~·~cv~;t:.ii~~rs:~r!i~i;1~1~

te , ou tome autre chofe.

des Madriers que

l'on revCc de fer blanc ,

que l'on charge de terre

concre les feux d'anifice. Ceux-1.l fontfairs avec des

pl~hches

pluslonguesquc les Madricrs que.l'on ap-

~~1~er;:;~~t~r!~~;t;~~~~ns

fom vcmr ce moc

M ADRIGAL.

Sorte

poiji< fm

fambl•b/,

l'Epigramme, qui renferme d1t111

1111

pctit nom6re de

ver1

'!m

pen[f'e

galahtt

ingenitti.fo

A D.

d.1c

9,UC

M~lin

fai

Gelais

été

Je premicr

qu1 a1c mtroduu le Madrigal dans narre PoC:fie.

Ménage fait venir ce mor

de~rJ'1oi

rabie. pare,

oU l'on enferme le bérail,

dit qu'originajremt!nc

c_'étoir une

c~anfon

de Ilcrgers , done les Ita–

liens onc fa1r

MAárigale

nous

Madrig11l.

D':rnrres veulent qn'il vicnne de l'Efpagnol

Ma–

drHg11~

Se lcver marin ,

ca~fe

que ceux

<]Ui

donno1cm des anbadc.s chamo1em autrefois des

Madrigaux.

MADRI~E.

Arbre qui (e rrouve dans l'Iíl: de Ma–

dagafcar. Son bois eíl: marbré

de couleur violcr..

te au milicu.

a de pccitcs feuillc.s.

MAE

MAESTRAL.

m. Terme de Marine. On appelle

nin(i dans la Medicerranée une force de venc, nom–

mé

Nordouefi dans

M:trinc du Ponanr. Ce vcm

~:~el!~~cid!n~

~~~rr;~~~;.~uf ;~t:et ~/~~~cféená

Siroco.

MAESTRALISER. v. n. Terme de Marine. Q¡iand

le bom de l'aiguille aimanrée fe::

retire

Nord

~~p

~~1~r' lac·:~ri!ci~~e~cc~d!~~~l~~e;~ ·d~te

ar::s

?ui;

la Medicerranée qne

la bo11ffelt Méflra!tft ,

cau–

fc du vem qui efi: emre le Scptemrion

l'Occi..

dent , que les Italicns nommem

Mtt'e'jlro.

MAG

MAGA. f. m. Arbre qui croit aux Indes Occiden–

tales ,

qui fe trouvc dans

!'lile

fainr

Jean.

eíl: d'un bois c:nrCmementdur

non íujcr

vcrmo~lure,

ce qni fait que l'on s'en

fen

en Ch:ir·

pcmcne.

MAGDALON.

m. Rouleau , pecit cylindre de

fonffre, d'ongucm

amrc chofe,

rcl

que l'on en

vend chés les Aporhicaires. Ce mot vienr du Grcc

p•"'ll.:A.;•.

qui vcut dire, De la mic avec laquelle

les anciens fe frouoiem les mains pour fe

Jes

ner–

toycr aprCs le repas,

qu'ils donnoienc enfuüe

manger aux chiens.

MAGDELEINE. Sainre Magdelein<. Ordre Mili–

taire qui fut établi par

Je:m Cheínel • Gcncil–

hommc de Bretagnc , que

Roi Louis

Xlll.

fic

~;:::\~~~~er:a~

~~l;:r~i~ef;º~~féri~~~-i~li~~:c

vUe de reürcr les

FranljOIS

de lcnrs defordres , afin

que

~enfanr

la pcnicencc de Maric.Magdcleine ..

ils puífcnc apprendre

fe convernr. La Croix

que ks Chevaliers ponoicnd leur col ou fur leur

mameau , avoir tro1s Rcurs de lis aux trois boucs.

le pié

é~oit da~s

un Croilfant ,

dans le milieLt

on voyon le v1fagc de ceue Sa1nre. Cecre Croix

~toit

environnée de rameaux. pour faire connoÍtre

qu'en inflim:rnr cer Ordre , on avoir cherché

fa–

cilirerlc chcmin

Terre-Saime. 11 y avoir qua...

tre fleun de lis

des rayons de Solt:il dans ces ra-