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M AG

meaux , qni marquoienr la gloire

~e

la

Nation

Fran~oif(.

lesChevaliers écoiem obhgés de renon–

cer fuiv.1nr

lcur

va:u , aux

querelles.

aux

ducls ,

aux

blafph~mC'>,

:l

toutes fortcs de

JCUX

de

haz~r~,

&i

l:t

lc:él:uredeslivresdéfendus. Leur

hablrero1r

de coulcur de blc:u celeíl:e ,

&

ils porcoient une

chalne foice d'une M

emrelac~e

avec les lemes L

&

A , pour fignificr Ma1ic

~agdel~ir;ie

, le Roi

Louis,

& la

Rdne Annc

d'

Aumche,

}Otnts

eníem–

ble avcc des cccurs doubles,

tr:mípercé~dc

fleches

d'oren

fo~on

de croix. Le cardan érou_de

c~a­

moifi, auqucl pendoit un ovale,

<JUi avo1t

Mar1c–

Magde\cine d'un cOté ,

&

S.

Lom5

de l'autrc,

&

pour Devife.,

L'amo11r de

Dim

efl pacifique.

Ils

avoienr une maifon qui leur fur donnéc auprCs dt:

Paris,

&

oú il

y

:i.voitd'ordinaire cinq ccns Chev:i.–

lic:rs.

lis

éroient obJigés

d'y

demeun:r deux

~ns

,

comme par une efpece de Novici:u ,

& .

d'aíliíl:er

ou Scrvice Dh•in qui

s'y

f:.tifoic rons les

Dnilanch~s

&

coU[CS les FCtes.

Le

ferment de l'Ordre éco1c

d'amour , d'obéi([mce

&

de chaíl:-ecé maritale. Les

Chevaliers

qui

ne demeuroic:nt pas d·:ms cecee

~hi­

fon ,

que l'on appelloic

la Maifon Ro;ale,

devo1cnc

s'y :dfcmbl:r cous les ans le jour de fainte .Magde–

leine, pour rcndre compte au Grand-Maitre de

rouc ce qu'ils avoient

fo.ir.

lis avoient leurs Acadé...

mies· pour touces forces d'exerciccs; m:

:i.is

cct Or–

dre ne dur:i. pas plus long-ccms que

la

vie de

Cheínel , qui alb. finir

ÍC!S

jours dans un Hcr–

mira~c

au bollt de

h

ForCt de Footaineble:m,

&

pric le nom de

H trmiu pacifique de

/11

Magde–

ldne.

'.MAGDELONNETTES. f.

f.

Couvcnt de Rcligieufe•

oú l'on enferme

les

Filies, q_ni par leurs

débauc~es

fcandalifent le public ,

&

ou l'on c!chede leur

m–

fpirer

h

craime de Dieu.

MAGIE.

f.

f.

Árt

r¡11i

produ1f des effet1 mtrveillmX

pdr des

C1fl1fts occu/tes.

AcAo. Fa.. On diltingue

la

Magic, en

~agie

blanche

&

en Magie noire.

L_•

:;;:/~1f~.u:c:n ~n~uif~i·~:c:~t~eu~h;~~ r:e,~an~~~~~

tion des .Cieux , des Etoiles , des plantes , des

mincraux,

&

de la rranfmucarion des clcmens • dé–

couvre les plus rares íecrers de la namre. La

Ma–

J.ie

110irt,

eíl: lTn are détdbblc , qui par l'i.nvoca–

rion des Dcmons,

&

par le moyen des íorulegcs •

fuir foire de> chafes emieremenc au derfus de la na–

turc.

MAGISTERE.

f.

m. Tcrmede Chimie. Corpsmix–

re, exalté

&

ennobli par la decraétion .des irnpure–

rés exccrnes , fans que

fa

fublhnce foic bcaucoup

ch:ingée, en quoi

11

cíl oppofé

d.

la

quimefcente,

en laquclle le mixrc cíl

tout-i~fair

dépouillé de

fa

cr:illC

elc~encaire.

Le

A.fagiftere de tartre,

die

Tartre vitrioU,

fe

fait

par le mélange de ranre

&

de l'efprit de vicriol. Le

Magiflere de perlo

&

de

cor11u.\·,

fe fair en les dilfolvanr dans l'eau acide

de

h

poudrc emcrique ou aurre menftrne , en y

:ijoí'ttanc enfuite l'hnile de canre ,

&

aprCs lespré–

c1pitampar \'eau commune.

Le

Magifleredefo11fre,

fe

fo.ir

:i.vec les Aeurs de foufre

&

Je fel de

ra.me

digerés avec e:rn commune,

&

prcciriré avec le vi-

111igrc difullé ou vin auílcre. Pour fa1re le

Mllgif/r-

~u~~g¡;;~i;c~r.1~~~~n:J~~~:~n~;~~g~:~~~,~~:1~

que alcali. On filtre

la

colaturc , on y jctte de l'a–

lun en poudrc,

&

les

p:micules di<fomes fe prc–

cipitcnr ao

fond.

La

raifon

eíl que l'acido de l'alun

fe joint

d

l'alcali des lellives

&

en refferre les: pores,

ce

~ui

precipite necc<íaircment les parcies vegetales

~~~~l~~\~~i1%sréx,~:ü;:éfe~~r~sa,

::s

~~~;~~e,¡;

M A G

Magilleres, qui reciennem roUjours quelqucs pa1ri–

culcs du menílrue corrofif,

&

on s'obíl:ineron

i

les

la

ver JUfques

i

cent

fois

fonsque l"on

pllt

les en

~épouiller.

Ce qui Prouve

la

prefence de ces par–

uculesacidcs, c'eíl: qu'aprCs l'édulcoracion, ces Ma–

g1fl:eres fonr coUjours be:rncoup plus eefans que le

remede firuple n'éroit avam la corrohon

¡,

de

force

qu'il n'y

a

plus de mcnílrut::

~ui

les puiAt: diífoudre,

~~~~1[~~~u;J;s

;¡)e~

~~}o/~~;;~~r~uf~:~l~!~e~P~~~=

Jésainfi .

a

caufe

9.ºe

fe diffolv;;nc dans touces for ..

t~s

de liqueurs, ils fe font fans précipiration , par

l'infttfion

,

l'abftraél:ion

&

l'édnlcoraaon de l'dpm

du verdee fcul. On les ticot

un

peu plus méchans

que ne

fonc

les autres, parce qu'lls ne d4truifent pas

rnntlesfujers.

MAGMA.

C.

m. Terme de Pharmacie Marc ,

lie

de.songuems& oignemens. Ccíl cequ'on appellc

aucremenc

Fondrillu.

Cemoteíl: Grec,

&

vicmde

14~mo,

Exprimer , comme quaod on exprime le

fue

d'une plante.

MAGNEFIE.

(.

f. Pierre minerale, foffile, naire ,

opaque , qui enrre dans

la

compolition du verre

qu'ellt punfic

&

blanchit,

fi

elle eíl: en pecüequan–

mé ; aucrement elle le rend de couleur de pourpre

Oll

blem Elle tire de celle de fer ou pourpre

&

ne

conriemnul metal , mais un foufre fixe

&

peu in–

flammablc. Si avanc que de cu.ire

les pots

de

vcrre, on les peinr de cerce Magnefie diífoutc, on

leur donne aulli une couleur blcue, ou de pour–

pre.

MAGNES. f. m.

11

y

a un

Magnu .Arftnicrtl,

done

l~ co~poficioh

fe

fait, en

P.rcn.an

~deux

ohccs d'an–

nmome cru

,

&

amanede

Toufre J

aune

&

d'arfcnic

blanc.

Ces

chafes étanc bien pulverifée;:.,, on les

mee dans\me phiole fur le fable,

&

on donne

Je

fcu jufqu':l ce que le tout fe fondanrenfemble, ac–

quiere une couleur rouge obfcure. On laiCíe refroi–

d1r la phtC?le, &la maac:requis'ycrouveconrenuc,

fait le Magnes Arfenical. On l'appelle ainíi,

:i

c.an

-

f

:sq~~l~jf~::fi:~~:,

co;1,:e

p~~:n~~:

1

~e'p~:~~

1

:~

préferve par une verm Magnecique.

me~:~¡fo~;~cL~ ~~!e~~~:rirn::~n;t;ri~~;;~::

les rendre

purgá~ivcs.

On encend l':mtimoine par

Magnejia Slfturnma,

ou

i11flrcajJired~

Sa111rne ,

&

le mor de

Meuorifationou S11hlimathm,

en

foic

en–

tendre les Reurs. On faic cmrcr une drachmc ele

cecce Magnefia dans une malIC que l'on compofc::

avcc une

dcmi~nce

d'a.loCs fucocrin, deux drach–

mcsde myrrhe. une drachmc de malOch, dcmi–

drachme de fafran

&

du fyrop de rofes folucif. On

s'cn fen pour guerir

h

Cardialgie, quand elle eíl

op~

~i5.r.re

¡

&

la do(e eíl depuís quinzc grains juf-

qu

:i

vmg

r-quacre.

.

MAGNETISME.

f.

m. Symparhie. . C'cll

~ropre­

menc un confenumenc,

&

confenc1r

n

·en nen au-

:~:u~~~:~~~teZª~~~~~r~~~~:~e

01

!~~~r~msdit~~

reme. Le fondcmenr de ce 'onfenrimcnr

,

dit

~~~

1

1

1

~~~: ,::rcf,~~~~~:c~;1~ª~~~~ª~~:~ª

1

~~~ ~~;:

rion érant dérachée du corps

&

attachéc·:i un aurrc

fujet,

re~oit

diver(es alreracions , forquoi elle for–

ge diverfcs idées f

emb

lables aux divc:rfes paílions

de l'ame. L'archée

fo.ir

la mCme chofe dans le touc

que dans la ponion ,

&

prend diverfes dérennina..

~~

0

~a~!º1?a~~:;;~r~1a~~s~~ff~r:Ju~~ f,~i~:~

1

~~

1d~edt!

fureur

&

d'indignatjon, qui venant

::l

s'ap–

paafer par l'applicationde l'onguent

Magn.~riquc

,

a

A u¡