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etre
considéré comm.e un moyen d'en assurer le
remboursement.
»
»
Pensai-je done que nous devions décréter
un emprunt
a
un intér et égal
a
celui que_
r end le prix actuel des fonds publics? Non,
MessietÍrs , ma is
en aut orisr.m t
l'emprunt ' ,
nous devions
laisser au minist re, dont les
int entions ne sont pas suspectes ,
le
soin d'en
régler les conditions , selon l'exigence des
·coi1jecfüres.
:->
" Tqut ce que .je viens d'avoir l'honneur
de vo us exposer
est
tres-sim.? le,
et
vous
y
aur i e~
pourvu,
si nous
avions
en général plus ,
de t ems pour
nous
consultér .sur les ques–
t io ns importantes; si nos délibératicns étoient
plus tranqmlles , si , ne
pouvant r ien
sans
la
réfl exion ,
on
nous laisgoit plus de moye.ns
pour
réfléchir.
~>
»
Je
ne saurois
trop
le rép éte t , Messieurs.,
l e
re ~ p ect
pour
la
foi
publique est notre
sat1ve-garde,
et
le ctédit national est, dans
ce moment ' 1\mique moyen de remplir les
dcvo ir s
qu' elle
nous
impose. QnaPJ.d,
par
im–
possible, nous voudrions suivre la <létestable
inuxi:ne
qu'i.l
n'est point de morale
en
poli–
tiqt:e, avons-nous dans les mains
une force
publique