( 5'.i )
Et
l'~n
a.V.o-it
osé
dire' la veille'
qne
MIRA~
:BEAU
ne vouloit pas
·une
déclaration
d(S
droits
!
Voici les
R.ffLEXíONS
qtH~
nous trouvons
tlans son
Coutfiet de Provence, nº.
3
o,
pag.
1 ,
a,
3,
4,
5'·
~~
Lorsqu'on
~iscutoit
l'adntission des dé l
putés
des colonies; nons disions
·a.
ces
dépu- '
tés ,
vous rprésentez, une population
·
de
trois
cent quarante mille ames
;
mais cette population
n'est point jusqú'a pTésent composée d'hommes
libres. De ce
n~Tiibri;
tuJÍs cents mille au mo__ins
sont., par vous ou par vos commettans
,
placés
au m¿me rang que ce.s hét-es
de
somme
,
qui
ne
sant
jamais
co~ftris
dans les
calcuÍs de
popula-
,
tion de
nos· ptovinces européennes. Voulez-vous
faite
entrer les dgres dans le votre? V cule.z-vous
,que leur nombre1, :etve
a
augmenter
c~lui d~s
dl–
putés de votre isle.
F
aites-en des hommes, ajfran–
chissez-les; qu'ils puissent
etre
tout-a-la-fois élec...
teurs et élus
!
'~
i1
Quand Q_ous adressions ces paro1es aux
planteurs , · nous ne pensions pas que le
mo–
ment
füt
si proche oli la grande cause de
la
liberté des negres enveloppée danscelle de
la li–
b : rté
générale
de 1'es
pece
humaine, seroit
solem~
p~