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~
Nous devions espérer que
les revenus
:publics resteroient du moins ce qu'ils étoient
· jusqu'au moment oü vous
lrs·
remplaceriez par
des
contributions.
plus
.sagement
ass~ses
et
plus
équitablement réparties. Mais
dans
le
tro.uble
et l'anarchie
oi.r
les ennemis
de cette
a~scmblée
ont plongé Je royaume, des percep–
tion,s
impottmtes ont dis.paru ,. et
il est
dcyenu
to~1s
les
jours
plus difficile
d~
pourvoir
aux
dépens.esque nécessitent les besoins de
l'état.
>)c
.~
c,e
malheur
ne
fes rend
ni
moins urgentes '
n:i m:o!ns
considérabies.,
Au
contraire , en
ro.eme
tems que de nouveaux dé.ficits se forment,.
il
est
chaque jour plus. importarat ·de s.e pré-
6-utionner contre
l'anarchie. Nous devons
craindre,.
st1r-tout,
~'exposer
le royaume au
dés.espoir qui rés.ulteroit d'Une longue cessa–
tion des paiemens que
four11it
le
revem~
pu–
blic.
La cha!ne de ceux qui
subsisten!
par la
circulci_tion cle ces paiemens es"t immense. On
y:
rencontre
~ans
doute, des hommes
assez:.
riches pour supporter de grandes privations;
mais
fes riches ,. sont
~es.
agens de
la
circt)-·
lation, et si elle s'
arreto.it dans leurs. mains,
fa
pénprie atteindroi.t une foule d'individus.
q~Li
ne peuvent ctre privés de rien' sans
sacri-