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)' J'avois
propos~
a
mes. collegues du comité
c;et
article (
1
r).
.
Tout
citoyen
a le
droit-
d'
av~ir
chez lui
de~
armes et de s'en servir
,
soit pour la défense com–
mune
;
soit pour
sa
prnpre
défens-e
contre toute
aggression illégale qui mettroit en péril la vie, les
memhres
,
ou
la~
liberd
d'un ou
·de plusiettrs
ci–
toyens.
') Mes collegues sont
.conv~nus
taus que le
droit déclaré dans cet article es;t évident de
sa nature, et l'un des principaux garans de la
, liberté politique et civile ; que nulle autre
institution ne peut' le suppléer; qu'íl est im–
pos~ibie
d'imaginer une aristocratie plus terri–
ble que celle qui s;établiroit dans un Etat ,
par cela seul qu'une
pa~tie
de citoyens·seroit
armée ·, et que l'autre ne le seroit pas ; que
tous les'raisonnemens contriaires sont de futiles
sophismes démentis par les faits, puisque au–
.cun pays n'est plus paisible , et n'offre une
meilleure police que ceux
oii
la
n~tion
est.
ar:tnée.
MM.
du comité n'en ont pas moins
rejeté l'article, et j'ai été obligé de déférer
a
des taisons de 'prudence qui me paroissent
préocuper cette assemblée meme , puisque le
récit
d~
ma
proposition excite quelques mur–
mures.
Cépendant ,
il
.est bien clair · que les
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