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( 486

inoment viendra

011

lés billets de banque pour–

roient etre payés

a

bureau ouvert ; mais ce

n'est qu'un espo1r vague. Que d'efforts ne fait-il

pas pour s'inspirer une' €onfiance que sa raison

combat ·encore

!

Examinons toutefois ce que

11ous+pouvons

esp~rer ~'·

<~

M. N

ecker fixe

a

soixante-dix

millions

le

nmnéraire eífectif, dont la présence dans

les

caisses

de la

banque suffiroit

pour établir

les

paiemens

a.

bureau auvert,

de

deux cents qua–

rante millions de billets.· Mais cette propor–

tion

qui

représén,te peut-etre,

dans

des tems

calmes ,

la

siituation moyenne cl'une .hanque

"'

parfaitemenú1ccréditée, peut-elle garantir une

banque ·

sans príncipes, une 'banque qui a

d'ex-- ·

ceHens statuts, et qui les a tous violés; une

banque

qui se réfugie encore dans le plus

clanger_eux et le

plu~

destructeur des moyens ,_

celui de

nou~

vanter ·comme une preuve de

pattiotisme

l"a~andon

die la

foi

p1Ün]que;

une

·:0ariqtie

eniin,

dont

l'unique

loi a

jusqu'ici

d '

. . \.

1

~

e tout 'assu]ethr a ses con':"enances'

.».

~(

Non, Messiet'lrs, nous ne sommés p:l1:_ts au

·tems· des miracles po<litiques, et celui-ci s'ac–

'eompliroit d'autant

moins '

que le 'véritable

~tat ~e

la <;:aiss.e

est

dans.

la plus

profo.11.d~

-~b~cuti

>'

~