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inoment viendra
011
lés billets de banque pour–
roient etre payés
a
bureau ouvert ; mais ce
n'est qu'un espo1r vague. Que d'efforts ne fait-il
pas pour s'inspirer une' €onfiance que sa raison
combat ·encore
!
Examinons toutefois ce que
11ous+pouvons
esp~rer ~'·
<~
M. N
ecker fixe
a
soixante-dix
millions
le
nmnéraire eífectif, dont la présence dans
les
caisses
de la
banque suffiroit
pour établir
les
paiemens
a.
bureau auvert,
de
deux cents qua–
rante millions de billets.· Mais cette propor–
tion
qui
représén,te peut-etre,
dans
des tems
calmes ,
la
siituation moyenne cl'une .hanque
"'
parfaitemenú1ccréditée, peut-elle garantir une
banque ·
sans príncipes, une 'banque qui a
d'ex-- ·
ceHens statuts, et qui les a tous violés; une
banque
qui se réfugie encore dans le plus
clanger_eux et le
plu~
destructeur des moyens ,_
celui de
nou~
vanter ·comme une preuve de
pattiotisme
l"a~andon
die la
foi
p1Ün]que;
une
·:0ariqtie
eniin,
dont
l'unique
loi a
~é
jusqu'ici
d '
. . \.
1
~
e tout 'assu]ethr a ses con':"enances'
.».
~(
Non, Messiet'lrs, nous ne sommés p:l1:_ts au
·tems· des miracles po<litiques, et celui-ci s'ac–
'eompliroit d'autant
moins '
que le 'véritable
~tat ~e
la <;:aiss.e
est
dans.
la plus
profo.11.d~
-~b~cuti
té
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