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en
sorte que si l'opinion publique n'embrélssoi-t
pas ces espérances comme des réalités, la caisse
d'escompte n'y supplé€roit point, et cet écha-
, faudage s'écrouleroit de lui-meme )).
H
Osons, Messieurs , osons sentir enfin, que
notre nation peut s'élever · jusqu'a se passer. ,
dans l'usage de son crédit , d'inuti1es intermé–
diaires. Osons croire que toute economie qui
provient de la vente qú'on nous f.iit de ce que
nous dorinons, n'est qu'un secret d'Empyrique.
Osons nous persuader .que_, quelque bon mar–
ché, qu'oJ?. nous fasse
de~
iessources que nous
cré-0ns pour ceux qui nous
1:
e
vendent, no1 s
pouvons pretendre
a
des expédiens
préférables~
ºet conserver
a
nos provinces'
a
tous ies sujeú
de l'empire
5
des facultés ina ppréciables dans
le systeme d'une libre coocurrence
,>.
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Qu'el sera·, le fruit --cl.e ce· facile courage?
:Pe vaines inquiéfodes sur la nécessité
d'exha~ter
ia
cais}e d'escompte, se dissiperont. ·· La
questi.onque vous avez
á
décicler, se présen-
,
terá sous
so1~
vrai
~oint
de> vue ; vous recon–
noitrez des ce moment, que notre pénurie ;
notre d_iscrédit actttel , pe
jt~stif.ieroient
pas
ces arrangemens que ]e min,stre ne nous prú–
pose qu'avec une extreme défiance
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11 se plaignoit nagueres de noi amende·