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1

{

4~2

)

en

sorte que si l'opinion publique n'embrélssoi-t

pas ces espérances comme des réalités, la caisse

d'escompte n'y supplé€roit point, et cet écha-

, faudage s'écrouleroit de lui-meme )).

H

Osons, Messieurs , osons sentir enfin, que

notre nation peut s'élever · jusqu'a se passer. ,

dans l'usage de son crédit , d'inuti1es intermé–

diaires. Osons croire que toute economie qui

provient de la vente qú'on nous f.iit de ce que

nous dorinons, n'est qu'un secret d'Empyrique.

Osons nous persuader .que_, quelque bon mar–

ché, qu'oJ?. nous fasse

de~

iessources que nous

cré-0ns pour ceux qui nous

1:

e

vendent, no1 s

pouvons pretendre

a

des expédiens

préférables~

ºet conserver

a

nos provinces'

a

tous ies sujeú

de l'empire

5

des facultés ina ppréciables dans

le systeme d'une libre coocurrence

,>.

«

Qu'el sera·, le fruit --cl.e ce· facile courage?

:Pe vaines inquiéfodes sur la nécessité

d'exha~ter

ia

cais}e d'escompte, se dissiperont. ·· La

questi.on

que vous avez

á

décicler, se présen-

,

terá sous

so1~

vrai

~oint

de> vue ; vous recon–

noitrez des ce moment, que notre pénurie ;

notre d_iscrédit actttel , pe

jt~stif.ieroient

pas

ces arrangemens que ]e min,stre ne nous prú–

pose qu'avec une extreme défiance

>t:

·,~

11 se plaignoit nagueres de noi amende·