Previous Page  484 / 532 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 484 / 532 Next Page
Page Background

( 476 ) '

ph~nomene

si nouveau; les deux classes d'hom- ·

me~

qüe

1'on 's'attend si peu

a

rencontrer dans

les memes príncipes' les agioteurs et les

pro–

priétai i;es, les financiers et les citoyens, le

<

repomsent tellement

a

l'envi' qu'il

i~porte

avant tout

de

fixer les principes, et de cher–

cher

au

milieti des passions et ..des allarmes,

Í~immuable

vé;ité

».

..

.

.

~>

Je ·me propose de démontrer , non-seule"".

tf1ent les dang'ers d\me opération qui

n'a

aucun

' yrai

partisan; mais la

fu~llité

de cette objec–

tion bannale dont on harcelle

d~.puis

quelques.

j,o\.irs

les esprits tim.ides,

ou

les hommes peu

instruits.

Si

L'on ne

releve pas la

~aisse

J'escompte,.

on n'a

rien

a

mettr~

a

la

place

~'··.

· M.

N'ecker est , ven

u

nous déclarer que

les–

~nances

de

l'Etat o11t

un-

hesoin pressant

d·e

cent

~oixante-dix millions~

Il

nous

ann_o~1c_e

que

les.. ·

óbjéts

sur lesquels le

trésor- royal:

p ~ut le~

~ssig.ner

d'apres nos décr:ets

J

sont .assuj ettis

a

une rentr_ée

l~nte

et incertaine ; qu'il faut ,:

par

conséquent, user · de quelqu..e .moyen ex-.

,

tra~rdinair.e

, qui mette incessat;nment dans ses

ma

1

ins

la

représenta~ion d~·

ces,. cent soixante–

tjix millions

>> ..

' »

Voila;.si .nohs en cr.oyons le

mm1stre,

ce

qui nQus

co.~~ar~:de

impérieuse.i_nent

de

trans-~