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( 400 )

gers

se sont

alarmés

des qu'ils ont

vu

que

nous

nous exposions de nouveau

aux

suites

de cette imprudence. Ils

pouvoient pas mé–

connoitre une conformité év idente entre la

1

banque de Law et la caisse .d'escompt<l : la

premiere avoit

lié

son sort

a

celui de

la

dette

publique ;

la

seco.nde en

a

fait autant

~L

•~

11 ne faut pas s'étonner si, dans cet état

.

\

.

de choses, M.

Necke~

n'a-rassuré les étrangers,

un instant, que pour les effrayer ·sans mesure.

· "' Sa

réputatión ' meme s'est

tourrí~e

contre

le

crédit

pub'lic :

en · voyant un

admini~rateur

aus si

célebre

se

serv.ir

de'

la

ressource des

ar–

rets

de surséan·ce, on · a craint que t oute res–

source ne

füt

perdúe

H.

«

A la veille de ces ar'rets , les créanciers

étran

rs

balan~oie~t

mo.ins l'effet

de

leurs

eraintes. par celui de leurs espérances. l,es.uns

étoient vendeurs, tandis que les· autres étoieni

acheteurs. Depui

..s ces arrets:, tous sont de–

venus vencie.urs ; et comme l'es ·billets de la

caisse

d'

escompte sont sans valeur pour fes

.éfrangers,

il

faut bien

qu'ils se

remboursent

avee ·nos especes; aussi 'est-ce par eux que la

.Sortie

de

notr~

numéraire a commencé. Dira–

t-on que nos · agitatíons politiqttes eussent

produit le

meme

effet? Mais les

orages d'tine

liberté