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gers
se sont
alarmés
des qu'ils ont
vu
que
nous
nous exposions de nouveau
aux
suites
de cette imprudence. Ils
pouvoient pas mé–
connoitre une conformité év idente entre la
1
banque de Law et la caisse .d'escompt<l : la
premiere avoit
lié
son sort
a
celui de
la
dette
publique ;
la
seco.nde en
a
fait autant
~L
•~
11 ne faut pas s'étonner si, dans cet état
.
\
.
de choses, M.
Necke~
n'a-rassuré les étrangers,
un instant, que pour les effrayer ·sans mesure.
· "' Sa
réputatión ' meme s'est
tourrí~e
contre
le
crédit
pub'lic :
en · voyant un
admini~rateur
aus si
célebre
se
serv.irde'
la
ressource des
ar–
rets
de surséan·ce, on · a craint que t oute res–
source ne
füt
perdúe
H.
«
A la veille de ces ar'rets , les créanciers
étran
rs
balan~oie~t
dú
mo.ins l'effet
de
leurs
eraintes. par celui de leurs espérances. l,es.uns
étoient vendeurs, tandis que les· autres étoieni
acheteurs. Depui
..s ces arrets:, tous sont de–
venus vencie.urs ; et comme l'es ·billets de la
caisse
d'
escompte sont sans valeur pour fes
.éfrangers,
il
faut bien
qu'ils se
remboursent
avee ·nos especes; aussi 'est-ce par eux que la
.Sortie
de
notr~
numéraire a commencé. Dira–
t-on que nos · agitatíons politiqttes eussent
produit le
meme
effet? Mais les
orages d'tine
liberté