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40~
)
«
Si
c~s 'pia~tres
devoient venir en France
~·
elles
en
seront
détourné.es;si elles
n'y
doivent
pas veniG
ii
faudra que les
écus
de
Fr~!nce
sortept par
un
canal
quelconque pcur payer
ces piastres aux Espagnols
».
" Márseille, fatigüée depuis long-tems p2r
.la
rareté du numéraire, ·compte
a.
peine. dix
rnaisons qui ne soient pas da11s
une
trcs-granc!e '
péfiurie. Déja 'plusieurs
negocj~ms
S(nt
con-
- venus entr"eux
d'ajout~r ·
<lix nouveaux jours
de grace
a
~cux
qui
sont en usa
ge' .
et
l'on
y
~raint
a
tout instan't
<de voi,r écfater plusieurs
(
~
I
-
CY-erangemens "·
.
. ,
.
.
•<
Bordeaux 1.11¡anque de numéraire au ·point·
,que les plus riches
commcrc;ans crai
gnent
de
s
1
e
voir
dans
l'impossibilité
physique
de
payer
.leurs
engagemens .,
.quoique leur _
fortune
les
mette infiniment
au-dessus
de leurs· afFairES ,,:
1
~<
A
Nantes, les commen;ans ont étabE des '
billets
de crédit réciproque, et acquittent
ainsi
l.eurs eng,agemens._Un
te~
moyeh ne peut
pas
durer
».
''
Le
·Havre
ne'
s'est
soutenu
jn,squ'ici
que
parce .qu'il
est
dans
1i'usage
de faire
tous
ses
p.aieme~s
a
Paris, ·ce qui épargne
a
ce port
les
,embarras de la
balance ,,,.
., '
~'
Les
villes
intérieures et manufacturihes·
Cc-, 3
-
1