. 1
( 406 )
offriroient
un tahl€au plus
effrayant. Amiens
n'est pas en état de remplir ses
engagemens
pom·
les
achats
de
grains
faits
par une
société
. patriotique
>~.
~
Lyon, qui donnoit
tOl,.tjours·
des
secour5
au 'ommerce,
a
eu
besoin
d'etre
aidé par
les
banqt{iers
de
Paris
H.
'~ Gen~ve
,
partageant
le discréclit de nos
fonds, ·ne pe'Ut faire ses circulations qu'avec
Lyon ef la c.apita1e.
Cette
vill~
éprouve
la
t11eme
pénurie
qLie
nous.
Elle
s'avance vers
la
pécess.ité
d\me suspension
iotq.lede
paiemens,
Cette sttspension
une
fois déclarée
2
les
suites
~n
sont
incalculables
>',
''
Des
sitnations aussi critiques
presse,nt
les
pas
d\m~
grq.nde catastrophe,
et
l'état de
la
~apit?le
est
loin
d'ctre rass1mmt
>,.
. , " A
('époque du premier
Có'tnpt.c.
rendu
par
M~
N
~cker
délnS
l'assemblée
nationale,
les
80,
million.s
d\issig1~ations . ~uspendues,
et
1
;o
mil...
lions. . cÍ'autres assignations
pii
rescriptions
a
lonJ~lH.~
échéan.cecirculoient
encore,
L'opinion
rie
fos
soutiept plus ,
elle~ sQn~
sans cours"
Ce.Hes
qui avoient
été
renouv.ellées
pour un
an,
et
c~lles
éc.hues
en septembre.
ne
sont
pas
tmi~es
¡icq1iittéesq
Le
refos
d\l
trésor
royal
de
recevoir
ftQmme
~hi c~mP.tctnt
dans
1
2
e:mpnmt
de
So mU.·
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