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~
pables
<l'etre
échangés
a
l'instant contre l
1
ar•
gént effectif qu'ils représentent, il est i_mpos–
sible que leur discrédit ne s'.accrojsse sans cesse;
et des-lors,. quel avantage nous dédommageroit
de. ce malheur? qui nous rassureroit contre les
' pertes obscures et journalieres
qlit'Ún
te-1 acci-
1
dent occasionne
~.>
?.
~{
Dans les
places
frontieres· du róyaume
011.
donne cent livres. sur Paris ,.. contre quatre–
vingt~quim.e
en écus .. Cette ,circonstance porte
nos especes sur
la.
-frontiere ,. d'oli
elles
ont.
bientot
fra11chi
la
limite
qui nous sépare
de.
l'étranger
».
(
._<,
La rareté des grains cause· une autr e
ex-·
tra.ctíon
d~especes, ~
laquelle .on ne
s.ongco.it
pas .. )Les
cqloujes,.
ci-d·evant approvisionnées..
par fes.
ports
de
Bordeaux
~-
du. Hµvre , ne
peuvent
_phís l'etre· ·de
la ·
ro.eme
maniere.
Le
commerce
e5t
contraint
d"y
suppléer
par
des.
écus ..
Quati;e
expéditior.isdu
Havre
portent ·
huit cent .mille livres pour payer des farines.
a
PhÚ
adelpl:li.e,,-
destlnées pour
nos
i-sles; d'autres
expeditiom
semblables
se préparent
a
Mar- .
s·eille ,, _et ne taraeront ·pas
a
épuiser le
pea
dfespeces_
qui circu1ent dans cette
ville.
· Les.
especes une fois épuisécs.,. le commerce fera
· pr,endre des piastres
a
Ca
dix,
,.~,,.
.
'