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404}

~

pables

<l'etre

échangés

a

l'instant contre l

1

ar•

gént effectif qu'ils représentent, il est i_mpos–

sible que leur discrédit ne s'.accrojsse sans cesse;

et des-lors,. quel avantage nous dédommageroit

de. ce malheur? qui nous rassureroit contre les

' pertes obscures et journalieres

qlit'Ún

te-1 acci-

1

dent occasionne

~.>

?.

~{

Dans les

places

frontieres· du róyaume

011.

donne cent livres. sur Paris ,.. contre quatre–

vingt~quim.e

en écus .. Cette ,circonstance porte

nos especes sur

la.

-frontiere ,. d'oli

elles

ont.

bientot

fra11chi

la

limite

qui nous sépare

de.

l'étranger

».

(

._<,

La rareté des grains cause· une autr e

ex-·

tra.ctíon

d~especes, ~

laquelle .on ne

s.ongc

o.it

pas .. )Les

cqloujes,.

ci-d·evant approvisionnées..

par fes.

ports

de

Bordeaux

~-

du. Hµvre , ne

peuvent

_phís l'etre· ·de

la ·

ro.eme

maniere.

Le

commerce

e5t

contraint

d"y

suppléer

par

des.

écus ..

Quati;e

expéditior.is

du

Havre

portent ·

huit cent .mille livres pour payer des farines.

a

PhÚ

adelpl:li.e

,,-

destlnées pour

nos

i-sles; d'autres

expeditiom

semblables

se préparent

a

Mar- .

s·eille ,, _et ne taraeront ·pas

a

épuiser le

pea

dfespeces_

qui circu1ent dans cette

ville.

· Les.

especes une fois épuisécs.,. le commerce fera

· pr,endre des piastres

a

Ca

dix,

,.~,,.

.

'