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elles pas députer d'une maniere directe
¡\
l'a§–
semblée des départemens , comme les dépar–
temens
a
l'assemblée nationalc
?
Des - lors,
qu' est-i l beso in d'intermédiaire? qu' est-il be–
so
in de communes et
de
cantons?
On
diroit
que
nous rejetons volontairement la simpl
i–
cité des moyens que nous oí:fre l'état réel de
la
société , pour nous environner de difficultés
qui ne sont que notre ouvrage ,,.
,, Les memes obstacles se reproduisent ,
s'il
~'agit
de former six mille quatre cents quatre–
vingt cantons, de deux liel\es quarrées. Sur
vingt , sur ·cent divisions pareilleS', prises au
hasard , d,ans le royaume, on n'en trouveroit •
pas
la
moit.iéqui
pfit
former un canton, dans.
le
sens qu'on attad1e
a
ce mot, c'est-a-dire,
qui
pftt donner
lieu
a
une assemblée primaire
de
six
cents citoyens actifs. Presque par-tout
il
faudroit cloubler et tripler l'étendue de
quatre lieues quarrées ; presque par - tout il
faudroit réunir plusieurs villages, souvent éloi–
gnés les uns des autres , et composer ainsi la
meme 9ssen:iblée . d'élémens entierement
iné–
gaux. Je loue ' j'admire meme le courage de
.ceux que tant de difficultés n'arretent point;
pou
i¡lOÍ ,
j'avoue sinccrement qu'elles · me
paro"~ss.ent
invinoibles "·