I
M.
:M I R A B
E A
u.
»
J'appuy e les réflexions ·des deux préopí–
ñans. La
dette püblique ·ayant
été
solemnel–
l ement avouée et consolidée ' les fon&s des-·
ti nés
a
en acquitter les intérets et
a
en rem-·
bourser le.s
capitau~
, ne doivent point
etre
sujets'
aux
variati:ons ,- aux caprices des légis-
_, Iat ures · ;
ils
d~ivent
_d'abord etre fixés ' sans
,
~~pendant
cesser d'etre_soumis_
~
Fadministra–
t_ion et
a
l'.inspection du corps 'législatif ..
Limi–
t _er
á
un
an la
duré.e
des impóts, sur lesquels
s era
assurée
lé!
dette ,publique;
e'
est
don~er
au
<;.o.rps
1
législatif, le droit de mettre chaque an–
'née' ,
la .
nation en
·banquer~ute
.. Une nation
vo1sm~
,
l'
A n.gleterre
q1ü
~'
e.ntend éga lement
l:Jien
a
m:~inten i r
le crédit national et
h
lib<?~té,
"! :
pr is
t~n.e m.~rche
tres-d:fférente ..· Tous les.
impots
néce~ss aires
)ali
pay ~mens
des intérets;
<le
la dette publique
,_y
sont ·votés jusqu'al'ex-
.tincti on de la
det,te.
On n'y renouve-lle , d'an–
née
~·n
.'année
~
·q:ue c;eux.qui
dqivent
~erviraux
'
(1ep e~s e,s·
.Publiques ', telles
que
l'~rm~ e
et
Ja
'~otte:
Chez ce peuple .Prude9t, on a su
con~ i
Jier av ec la liberté ,
.ave~
la
~lireté
de la c.ons–
titutiort ',
cé
que
fa
nation devoit . non-seule-