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2~8
J
»
Vous <lites que les
~ontributions
doivertt
etre également supportées
par tous les biehs;
mais ne voyez vous pas que par cette phrase, ·
vous attaquez
un
principe que vous
avez re–
comm et consacré ; sávoir, que ládette natio–
nale
n~
pouvoit
~tre
impósée.
A
cet égard_ .,
-' Ia
foi publique est engagée aux créanc:iers
de
·r
état dans les memes aetes ' par lesquels
la.;.'
nation est
dev~nue
leur
débitrice ;
les
so~rn:~s
qu'elle
a reconnu
leur
devoir '
les
rentes
. .qp'
ell~·
·a promis
leur payer ,
sont déclarées
payables ,
sans
aucune
impositfon 'ni retenue
quelconqui.
Saps doute , dans les grand besoins
de
l'état,
les capitalistes ne lui refuseroient
· pas leur assistance ; mais
~c'est
une
acte .vo–
lontaire. que le patriotisllle
leur
dicteroit
~
_et
, qti'on ne pourroit rendre forcé sans injustice ,,.,..
A
ce mot· de
capitalistes ,
il
s'éleva
4es
murm'llres.
~>
Vos
-murmures,
MM. , m'affligent autant
qtÍ'il~
voi.1s
honnorent ; un mot impropre m'est
echappé;
je m'explique ·: ce n'est
pas
descapi-·
taÜ~tes
que j'entenas parler, et vous avezbien
d\7. le '
sentir ; mais des
ruuiers
;-
de
ceux,
e'
un
mot qui' ayant avancé leur argent
a
l'état
ihms
ses besoins urgens , et pour éviter
1
aüx
pe?.Iplc' de
~ouv~a\lx:
iW:pot• ,
ont seuls
>.
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