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[ 2

47

J

bien public, et non pas aux déprédations

de

la

cupidit~.

Eh

bien

!

cette

légere

expiation

pour les erreurs et les fautes d'un tems mar–

qué par

~~tre

servitude pol.itique ., est-elle ·

done au- dessus de notre courage? Songcons

au prix qu'a coCité la liberté

a

tous les . peu–

ples qui

s~en

sont montrés

dign.es

; . des flots

de sang ont coulé pour

elle;

de longs malhenrs

~

d'affreuses ·guerres civiles ont par:..tout' marqué

sa naissance

-!

~

.' ••

Elle ne .nous demande

qi!e

<les

~acrifices

d'argent ,, et cette offrande

V!il–

gaire n'est pas , un don qui _nous appauvrisse;

elle revient

not{s

enrichir ,

et

retombe sur

nos

cités , sur nos campagnes , pour en

aug- '–

tnenter la gloire. et

~a

prospérité

».

Sia:zce.s

des

.5-

et

6. :

L'histoire

dira commen.t le

pe.uí

)le

étoit

fier,

d l

j

,

l .

1

1.

tvre e a

gr¿¡na~

enarte ae

ses c.roits , qu1

ve1~oit

d'etre retrouvée , pübliée; comment

il

ni~nquqit

de

pain , . de

travail

et

d'éirgent ;

· comment ·

·il

prit

le

-<;hef.nin

de

Ver~ailles

'

pour venir

demander

ce dont

il

ne

pct:voit

'

1

se

pass~r;

comment

il

fot

indig.n~

de-la

réponse

q~re

lui

fit

le .ministre du roi ; comment

il

l'étoit

dGj~

df,;s

org1e~ c.oup~bles

,

scandaleu""'.

Q4