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J
bien public, et non pas aux déprédations
de
la
cupidit~.
Eh
bien
!
cette
légere
expiation
pour les erreurs et les fautes d'un tems mar–
qué par
~~tre
servitude pol.itique ., est-elle ·
done au- dessus de notre courage? Songcons
au prix qu'a coCité la liberté
a
tous les . peu–
ples qui
s~en
sont montrés
dign.es; . des flots
de sang ont coulé pour
elle;
de longs malhenrs
~
d'affreuses ·guerres civiles ont par:..tout' marqué
sa naissance
-!
~
.' ••
Elle ne .nous demande
qi!e
<les
~acrifices
d'argent ,, et cette offrande
V!il–
gaire n'est pas , un don qui _nous appauvrisse;
elle revient
not{s
enrichir ,
et
retombe sur
nos
cités , sur nos campagnes , pour en
aug- '–
tnenter la gloire. et
~a
prospérité
».
Sia:zce.sdes
.5-
et
6. :
L'histoire
dira commen.t le
pe.uí)le
étoit
fier,
•
d l
j
,
l .
1
1.
•
tvre e a
gr¿¡na~
enarte ae
ses c.roits , qu1
ve1~oit
d'etre retrouvée , pübliée; comment
il
ni~nquqit
de
pain , . de
travail
et
d'éirgent ;
· comment ·
·il
prit
le
-<;hef.nin
de
Ver~ailles
'
pour venir
demander
ce dont
il
ne
pct:voit
'
1
se
pass~r;
comment
il
fot
indig.n~
de-la
réponse
q~re
lui
fit
le .ministre du roi ; comment
il
l'étoit
dGj~
df,;s
org1e~ c.oup~bles
,
scandaleu""'.
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