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.[ 139 ]

Clro~ts

et

les limites

de

tous les póuvoirs ;

nous

a.vons recouvré les uns et fixé les autres. Ils

~onsolideront

r.iotre ouvrage ; ilsnous surpasse–

ront, et voila notre récompense. Qui oseroit

maintenant assigner

a

la France le .terme de

· sa

grandeur

?

Qui

n'éleveroit ses

esp~rances

?

Qui ne

se réjouiroit d'etre citoyen ,de ce't

Empire

'~?

,

»

Cependant telle est

la

crise d.e nos

finan.,...

ces·, que l'état

est

menacé ·de tomber en

d.is

.s.olution, ·avant

que

ce bel ordre ait

pu

s'af–

fermir. La cessation

.des

revemis , fait

dispa-

1·01tre -_le

.num~raire

;

miUe '

circonstances le

p~écipiteni

au '

dehors du royau'me , toutes les

sburces du . crédit sont taries; la circulation .·

·itrn ·

vers-elle

-m.enace

de s'arreter, .et si le pa–

~riotisme

ne

s'avance

au secours, clu gouver–

nement et de ·

l'administratio.n

des ·finances ,

qui emhra.sse

t-0ut ,

iiotre armée, c,otre t1otte,

nos suhsi s'tantes , nos c¡lrts, notre cominen: e ,

notre agriculture , notre dette nationale

~

la

Fracce se voit ·rf!pÍdemeI'lt

entralri.ée

vers

la

catastrophe

de

011

elle ne recevra· plus de

loi x ,

· que des désordres de l'anarchie ... La lib.erté

n"auroit luí un

instant

a

nos

yeux

q{rn

pour .

s~éloigrter

en

no1ts laissant

le~

sentiment amer,

que

nous

ne .s0mmes pas

digne• de la

posséder

!

,.