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Clro~ts
et
les limites
de
tous les póuvoirs ;
nous
a.vons recouvré les uns et fixé les autres. Ils
~onsolideront
r.iotre ouvrage ; ilsnous surpasse–
ront, et voila notre récompense. Qui oseroit
maintenant assigner
a
la France le .terme de
· sa
grandeur
?
Qui
n'éleveroit ses
esp~rances
?
Qui ne
se réjouiroit d'etre citoyen ,de ce't
Empire
'~?
,
»
Cependant telle est
la
crise d.e nos
finan.,...
ces·, que l'état
est
menacé ·de tomber en
d.is–
.s.olution, ·avant
que
ce bel ordre ait
pu
s'af–
fermir. La cessation
.des
revemis , fait
dispa-
1·01tre -_le
.num~raire
;
miUe '
circonstances le
p~écipiteni
au '
dehors du royau'me , toutes les
sburces du . crédit sont taries; la circulation .·
·itrn ·
vers-elle
-m.enace
de s'arreter, .et si le pa–
~riotisme
ne
s'avance
au secours, clu gouver–
nement et de ·
l'administratio.n
des ·finances ,
qui emhra.sse
t-0ut ,
iiotre armée, c,otre t1otte,
nos suhsi s'tantes , nos c¡lrts, notre cominen: e ,
notre agriculture , notre dette nationale
~
la
Fracce se voit ·rf!pÍdemeI'lt
entralri.éevers
la
catastrophe
de
011
elle ne recevra· plus de
loi x ,
· que des désordres de l'anarchie ... La lib.erté
n"auroit luí un
instant
a
nos
yeux
q{rn
pour .
s~éloigrter
en
no1ts laissant
le~
sentiment amer,
que
nous
ne .s0mmes pas
digne• de la
posséder
!
,.