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( 200)
puisque Pqris paye et
re~oit
pour
t
1
outes les
provmces
~~.
- «
J'ignore
~
messieurs ,
co~bien
de tems
encore notre
comrrierce
pourroit
~upporter
d'aussi lonrdes bévues; inais
lors.
meme
qu'il
y
résisteroit long-rtems, faudroit ....il
que~
pour
le seul bénéfice des .actionnaires
de
la c;:ai'sse
d '
·1 ',. bl"
h
l' '
escompte ,
1
seta
~t
tUl;
e
ange
avec ·
~~
trang'er, ruineqx pour la nation .
ei1tiere>? un.
change '- -qui,
en
la dépouillan_t ele son
num~,.
· raire,
att~que
son
indi1st:>;ie
et
hü
rcnché;rit
c·elle des étrangers?
->~
Ce
mal
~st c(~venu
tous
l~s
jours
ph1s actif,
Graces aux prorogations des
ar:rets
. d~
sur...
séance ,,,
Paris n'est ·
1
ph1s , en
état. .
de
fair~,
des
paiemens .considérables hors
d11
royaum~, s~.
~e
n'
~st
par de.s
envois directs
~le'
nwnéraíre
~
et
les
sto'iques
adniinisfr;;iteurs
de la
caiss~
~'escompte
voient tranquillement
e:Xporter
n9~
i?cus
hors
du
royauin~
' meme
par le
trésor":\'
;royal ,
tandis
qt1e
leur
premier
devoir
~st
·de.
faire
'v enir des
especes
a
tout
prix.
»
Aüx
termes
de
l'art~ ~II
de
let1rs
reglemens,,
lls
ont cfü
s'·as.surer;
da.nst9\1s les tems,
QlJE
L A CAISSE SEROIT CONSTAMMENT EN
ET
AT,
DE SA
TIS~AIRE
A
L~ÉTROITE .
OBLIGÁTION
:0~,
.
I
•
,
·1AYEl\
s~~ ~lLt:ETS
A
~R~SENTA.T~ON~
>.l'. .
•
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