( 1
97 )
~~
Vous dira-t·
Ofl
que
r
esprit
national des
.Anglois, a fait pour l e maintien· de · c.ette
ban–
-c¡ue, ce que le notre ne pourroit faire
?
Eh !
Messieurs , q1-tand les inqHiétudes
publiques ' ·
b ien
ou mal
fondé
es ;
quand
1es _calculs
·des
spéculateurs engágeoient les,po.rteurs des bil–
lets
a
les réaliser ,. l'esprít national ne pou:"'
voit pas
dompter
de
tels mo-uv.:emens ;
mais
l'administration
de
la
banque
anglo.ise
_a
to1Í–
jours su 1es prévoir e;t ,
se
g¿mmtir de
lei.,Irs
.-effets , sans compromettre_la
foi .
publi q't,1e
H . -
~~
La
banqu.e
de
Londres n'a
eu
besoin que;
<le
prendre
d'avance
des précautio ns pour
rem...
placer dans sa caisse le numéraire effectif'
a
mesure que la réalisation de ses billets l'en
faisoit sortir (
1).
Ces préc:autions.
1
sont
connues
' (1 ) La
valeur
du
numeraire
ang1ais €Xprime
exacte..;_
ment
la
valeur
intrbsequ-e
du
métal
qu.'il
ren~erme'
en
s orte qu'il
suffit
d'une tres-petite
variation -dans Je·change
p ol:lr qu'il convicnne
de
l'export~r
;'al'oó
il
rés ul ~ e
que
Ja
:banque
anglaise est
plus
suiette que
la
caisse
d'escompte:
a
voinéal iser
ses
bi1lets.
le ,numeraire franc;ai,s; portant
aes
frais de
fobrication
et·le,s
droits
du prim:e'
i1
fa
ut
une-
' ·grande variadon
cfans
·]es
changes,
ou de.s circonstanC'.es.
1
t res-extraordinaires pour
le faire
sortir
de la
caisse.
Ainsj.,_
..C~S
pr-éGaµti Q,US
néC~S.SGlÜ~S
sllX
banques,
sont
'a
cirC011,&'."-
.
N
3-