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19~
)
<le tO-utes· les banques.
L~
cais!·e d'escompte
est
peut.étr-e
la ~ seule
qui , avertie
plus~eurs
fois ,
ait:
pe;sisté.
a
les ·négliger.
Pourq~oi
?
parce
. que ces pl_"écautions
soni
coúteuses ; parce
qi.1'elle.s
diminueroient les profits des action-
.naires ·;
patee
qt.1'elles attaquero'ient les illu..
sions -dont les agioteurs commerceht
ente
em::;
parce qu'en nous famifo1risant avec .des
~rrets
de surséance ,
la
caisse d'escompte a osé croire
qu'ell'e'"'¿ ccoutumeroi
t
1e publi<;
a
des billets
)
payab1es;
non
a
la
volo'nté
du
porteur' mais
a
la sienne propre' et qu'eile nous feroit
e1~fin
consentir
a
tln papier-monnoie' dont la fabri–
cation , laissée
eptre
ses mains,
n'auroit
d'au-
1tres
bornes que
l@ meme délire auquel
nous
devons ces tentatives audacieuses
>,.
>>
Ainsi les arrets de sürséance ont .paru
a
la
caisse d'escompte· plus
comrno~es
,
phis
profitables
et
plus
conformes
a
sa
politique;
que de
sages
mesures
pour
.ne
jamais pianquer
de numéraire ;_et voiía les · fruits du
relache-
'
ment de l'opinion sur· les principes fondamen...
taux ·de la
foi
publique
H
!
·
tanc~s
éga!es' plus difficiles et plus couteuses pour
la
ba!1que de Lo ndres, que pour la caisse
d'~§c:ompte
de
falis.
Note de
L\'lIRABt:Atl..
'