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(

1

99 )

~)

Je n'

entrep~e ndra i

pas

d~ dévdo?pe~

tou-

t

1

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J

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es es conscqu ences ne ce regn!lc ;

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.es

SQ1L

innombrables :

je

vous

dénon ce r aÍ

seu ie mc;;n t

Un

effet des arrets de

surséan ce ,

p :lr C~

q:1'il

attaque immédiatement la rich

'Ss e

nationale,

en

causant dans nos

rapports

·comrnerc iaux

a /ec

l'étranger' un

déficit

réel qui' cnaque

jo~:;r

de–

vient plus consiclérable, et que vous n e sauri ez

arreter trop promptement

H.

'

)) Vous le sentirez, Messieurs , en vous rap–

p@lant qne

le

numéraire est

fa.

base de notre

change avec l'étranger ; qu'une lettre de change

n'a

de

valeur

que par le 11?-étal

précieux qu'

elle

représente ; qu'ai'nsi les étrangers ne sont plus

a'

meme ' comme autrefois ' de prendre des /

remboursemens sur Paris , des que les lettres

de change

y

sont

payées

en billets de la ciissé

d'escompte,

et

que ces billets ne peuvent plus

ctre réalisés en écus

a

lavo

lqnté

du porteur ,.,..

)' Le crédit de

la

capitale soufrre ,

a

un

autre

égard, de cette circonstance.

Le~

commers:ans

étrangers ne sauroient accepter avec confiance

les

lett~es-de-change

tii;ées d'une ville

011

l'"o,1J '

fait usag-e d'un pap ier...monnoie dont le gou–

vernement protege

l\~xistcnce

, et ce cliscréciit

s"étend

néc~sscth:ement

sitr

tout le royanme

~

N4