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14~)
l'trntre. Le
rapprochement
oii
la nécess.ité des·
affaires , suffit pour nous contenir , ressemble
certa inement plus
a
la ·concorde que l'état de
~ituat i on
de no-s provinces qui , ·au poids de
nos propres. inqttiétudes,
~t
des dangers de la ,
chose publique, mélent le sentiment
de
leurs
propres ma
1
ux, la, triste influ.ence de leurs di–
visions particuli"res, et les clifficult és
d@
leur~'
intérets. partiels., Traitons
·done
entre nous ;
· '
appuyons ces réticences ,, ces- snppositions
nc–
toirement faüsses, ses locutions
m.anifoste.ment ·
·perfüles , qui
nou~
donnení
·a
tous la
physio~
nomie du mensonge
~
et l'accent des
conspira~
teurs'. Parlon.s cfairement
~-
posons
et
disnit uns
nos p rétentions ·
et
nos ·dou tes ; disons:
o~ons-
11ous dire_· mutueHement. - .
Je veux aller jus–
que-la;
je
n'irai ,pas plus loin. -
Vi
1s n'avez .
droit
d'aller_
q~1e
jmqu'ici,
et
1~
ne souffrirai
pas·
que vous outre-passie z. votre droit. Ayons- la
bonne-foi
de
tenir ce langage ; et nous seroris
bientot d'acc0rd. Mars est
le
tyran ;
mais
l~
droit et
le
souverain
dü
monde.
Débat t0ns · ~
sinon fraternellement,
du moins- pa is-iblemrnt:
He nous
défions pas de
l'empi~-e
de la
vérité
et de la
raison : elles finiront
pa r
dompter ,,.
ou ,.
ce
qui vaut
mieux ,..
par
modérer·
l'espec_(t.
K
3~