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l'examen du pouvoir ,
con~tituant
dans
ses
r apports avec le prince, étoit
~t1perflu
au fond,
et dangereux dans la circonstance. Mais· cet
.
' t
f1
'
examen n es super u, qu autant que ncus
re- .
, ~onnoissons
tou.s , tacit ement du
moins ·,
les
droits ,
illilrtit ~s
dn
pouvoir '" constittFltfL
S'ils
sont
contestés, la
discus~i·on .
~n
d·evient
né~
· c·essaire,
~t
le .danger
seroit
sur-tout dans l'in-
décision
~~,
··,
'
·
>~
Nous
ne
sommes po.int des
saüvages,
ar–
rivant nuds 'des bbrds de l'Orénoque pour fo.r'"".
'. mer . une société. 1-'Tous sommes ·une nation
. vie.ille , et
s~ns
doute trop vi.eille poilr .no.tre
époque~
Nous
avo~s
un
g:ou
~erneme.nt1
pré-exis:–
·tant
~
un
~oi
pré-existant,
des
p~éj~1gés
pré7" ·
existans.
II faut,
autant qu'il est p-ossiqle, as–
sortir
toutes
ces
choses
a
la révolution ' et ..
saüver
· la soudáineté · du passage. I1 le
faut.,
'jusqu'a ce qu'il
résulte
de cette tolérance, une
violation
pratiqüe des
p/incipes. de la liberté .
·nationale, une dissonance absolue qans l'ordre
".so_cial. Mais
si l'ancien oi·dré
de
cho,ses,,
et
le
nouveau
laissent
une'· lacúne , il faut franchir
. le pas ,
lever
le voile
~
et marcher
>~~ '·
·
. >'
Aucun .cl.e
noús,
sans dol.ite, ne
ven~
allu–
mer'
l'incendie
do~t
les
matériaux
S~l;t
si
n¿toi-
,
:rem.ent prets d'une
extrémité.
du
royaume
a