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M.

MIRABEAU.

~)

On ne peut , sans

att~nter ·

a

la

foi

des

~ngagemens

, lever le plus léger tribut sur les

rentes anciemies, ni en imposer

sur

les nou-

, velles; sans rehausser le.s intérets f.'t commettre

une grande faute en finan ce.

Je

demande que

la

proposition des re-tenues soit '

a

cause de

sa háute importance' traitée

a

par.t 'et discutée

ave~

d'autant plus .de maturité , que

de

son

résultat , dépendent exclüsivement l'ho1meur

d

le ·crédit national.

~~

Les retenues ne furent

point

consenties, etl'in–

térét

de l'

emprunt

fut

fixé

a

quatre

ú

demi

pour

cent.

Rijlexions de M.

MIRABEAu.

sur la pro-

'--

position

des retenues

:

Extrait

du

courier de

Provence,

n°.

2

5,

page

21.•

'

.

/ .._

·»Daos un

tems

oii

les

droits

4e

thomme ·

et

clu

·citoyen, sont

le

cri général du ralfrement;

Otl

la

r~stauration

du

crédit

public

~

ruin_é

par

de longs désordres, est l'un des premiers ob–

jets qui· réclament l'attention ; dans un tems

011

l'assemblée nationale vient

de

déclarer

qu'e lle

place

les

créanciers

del'Etat·sous la sauvi–

gcirde. de l'lwnneur e( de la loyauté-nationales

-,

o\i

~lle

a dit '

qu'il

n'appartient

a

personne de

pra~