D ·t'V,ERSEs: DÉFIN'ITIONS..
Nature;
,, une
infin'ité
de
1110nles
i111t€rieurs ;
a
Ies
y
transfonner
fnc- '
ceffiveFlilrn.t en toutes
les différentes
parties
de la phnre,
en
fa
tige, en fon
écore-€, eh
fes fcuilles, en fes fruir::. ,
ep
frs
germes reprodt¡étifs; peadant la période plus otr moins lon–
gue,
que
la
Nature
a affignée -a
fon accroiífement
&
a
fon
dépéri:lfament.
.
.
VIº.
Daros 1es
~ubftanees
an.ir11ale,s,
l'identité
de
nature
cenfiíl:e ~galement
dans b pérrnanence
_d'une
meme
Organi–
fatirm
vitate
;
qui, aíTortie ·
a·
tell
e ame intelligente ou
noa
int€11ige;ue, confl:itue tel animal,
&
le
fai1t
~ontinuer
d'etre
]e 1ne1tae
animat
.
Dáns-l'hornm~,
p,ar
exemple,
en le faivanc d~pnis
fa
naiífance
jufqu'a
fa
vieillelfe ,
a
travers tomes les viciffitudes
de
l'accroi,ífement
&
du
cl.€périffoment,
de la
famé
&
de
la
malaclie;
l'ldentité. de nature
con!iíte-
en cela íeul, qu'animé ·
pal' le méme
pdncipe
fenfiible
&
imellig~nt,
il
jouic de
la
meme
vie,
<laas
l!ll'l
méme corps
organifé,
par le moyen
d'm1e
meme
orgarlifation touj0ttrs
fubfiíl:ant.e
& '
toujouu.
agi{fante.
_
Vllº. Dans les
Ou11rages
de
l'A,rt,
.tels gu'une maifon,
un
-vaiífeau, une ,épée,
une piec<i? de
monnoie ;·
l'identité d~
ilature
confiíl:e dans
la permanence dn meme fonds de fubf..
tances confütutives,
clu
n1eme
aífortiment de leurs parties
erntrc
'dl.es,
mu
méme enfernble de cho.fes,
propre
a
former
tou–
jo1us le
1neme
tour ,
&.
a
rempiir
la méme ddl:ination.
· VIUe.
Dans
quelques SubfianceJ , matérielles,
un
change–
ment
I'l@tall>[e
dans le
11out1
&
dans
tomes
fes parties
inté–
graintes, n~
clétrui,t
pas toujours l'id€ntité
de
nature.-
, Par
exernpfo, une pinte
d'eau,
qu'on
voit
tanrot ' liquide
&
trarnt~t
Cti>fl
1
g~fée,
€1t
eelJ:1.Íiéeetre
la
11rleme
eau ;
une
maífe
d'or, qu'om
voit
dans
:un
.,reufet
paífer
de
l'érat de
folicfüé
a
J',état!
d:€ tluidit-é'
n'eít
poil'lt cenfee
etre
dénat-m;é~:
parce
,~t'le
n<ms jrúgeons avee
raifon
qu'une
fobfümce
n'eA: point
dé·Hatu.rée,
&
~u'@lle cwnriaue
a
etre
réelle1ne r,n
&
propre"'" ,
, ment la mé,mé
fi10fiance,
,quarnd il dépend de nous de la
rerndre?
a
f@n
priemi~r état.',
.
.
.
·11
n'en:
ےtlt
p3:s cl.e
me1il.íl,e,
d'1!1ne pomme qui s'efl:
p·o·lilrrie,
d'u.1,1e pime de
vi1.1
c¡pü s'etl a-igrie. Nous jugeon~
av.ecrai–
{or,i,
que oes
f.1nbaances tle fonr
:plus les memes:
parce
qu'il
Jl'efi
pM
en I'l<i>ri:_e
f'©blV'0Íit"
r,de
l.eur
réndre
leur
pr, ..rniere
narure,
leu.r p-1rem.iere
maniere
d'etre
&
en
elles-m~
m.es&
'
L
,
par
rappo.rta
nous.
~
0RDRE DÉ LA NA ,TUZ?,E,
f.,oix
DE
JJ..A.
N.,ATURE •.
v_8.
0É~INITI~N:
I,i 0
1
ll UQlnlfl,~ _
Ordrre de
.,k.0{e.s'
un a•r·"'"·
,,
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