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)

THÉORIE GÉNÉRAL!

J)J!S

!TRES.

~------l[lllia,------~--...----....-~--

mortel

; ·il

y

aura une autre Vie _, heu_re~fe ponr lesr.

~~s ~

malhe1:M:eufe

poi1,r les autr€s)

fonr,

bien de~ prop<?iltlOns .

vraies: puifqu,elles

fo?t

conf?~~es a ~eur obJet. Ma1s el!es

ne

font

vraies que d trn~

vente commgenre :

parce

que

fi

Dieu n'avoit point crێ le monde ; _ou

fi ,

_dans le

monde

par lui créé , il ávoit établi un autre Ordre de

chofes;

ces

propoíitions al!ljourd'hui vraies , auroi€nt €té fauífas.

· . EssENCES DES CHOSES.

61.

DÉFINITIO;~

On

nomme

E.ffence d'une chofe,

en gé:.

néral,

ces cóníl:itutifs intrinfeques ,

q.ui

foni:

néceifair-ement ·

fon erre , fans lefquels elle ne peut ~bfolument exiíter ,

&

,(ans lefquels il efi impoffible de la concevoir .

1

11

s'enfait de cette définition,

que

l''F._ffence <lun étre que!•

conque

,

-connue

0u

inconnue, n·efl poirit;,quelque chofe de

diflin- .

gué de .cet-etre:

c~eíl: la partie earat1:érifüque

&

inaliénable

de

~et etre ·,

fi.

ce

n'cfi pas

tout

cet etre. ("').

62. REMARQUE.

Les chofes

dont

on che.rche ou dont on

examine l'eífence , font ou eles

E~res phyjiques

, qui om une

eifence indépendante de nos idé~s; ou des

Etres

ahflraits,

fJ.Ui

n?ont d'autre dfence que celle que leur attribue ou .que

leur affigne notre efp,rit , par les idées qn'il s'en forme.

-

,

,1°.

L'Effince des .Etres phyjiques -,

matériels ou immatériels,

n'eíl:

autre chote ,1ue l'en.femble des coníl:itmifs intrinfeqHes

que leur do.nne

la

natu-re .,

&

d'ou

émanent les propriétés

que

1

n9us

y

obfervons.

.

,

. - Par exemple,

r ej[ence

du lion

,

efi cet enfemble de

conf–

t irtutifs intrinfeques; qui lui dónnent

lbs qualités , -telles

prnpri€tés, telles manieres d'etre

~

d'agir.

.

De

meme,

l'ef!ence

de l'or,

~fi cet enfe~ble

de

confl:ituª

tifs

intrinfeques; qui fo'nt que toute portion de ce! métal

a

telle

dureté , telle

pefanteur ,

telle dufülité,

telle

couleur ,

telle

fufibilité , telle fixité , telle maniere d'etre en lui..

. m&me &

d'etre

par

rapport

a

nous.

ll<i>.

L'Effence

des

Etres

abflraits,

n'efr amre

chofe

qu«

l'enfemble des ,confiitutifs intrinfeques , qu~ met ou qu'oh–

ferve none efprit , dans les objets de íes idées abfrraices. ·

Par exemple, je forme dans mon efprit l'idé€ cl'un tria,n~

gle reétifigne ;

&

j'obferve quelles propriétés eífentielles

&

inaliénables émanent

otaéfoltent.

de cet objet ,de mon ic;lée:

foit

q~e .cet objet exi~e

~

foit qu'il n'exifie po1s, hor,s cde mort

éfprir.- <:et

Enfemble de confiitutifs

i ::trinfaque~

,

que

je .

mets

, (

*

)

ETY-MQL,OGIE.

Eíience ,

Effentia.

En

deux

mots •

Effcl!l,tÍt1;

l 11tium, cft

id_

quod

i~tri12fa,~

Í'"'f.

~~

entia~

.J