NAIJBJTKA Z ,LJNGUA POSNANJENSJ'S" T.
11,
1950
éestm ír L0ukotka
La par:enté ·des langues du bassin de la Madeira
ILa linguistique sudaméricaine a tmcore beaucoup de de–
V@Lrs a accomplir. Une quantité, de problemes se présente
a
etre r ésolas et le n-ombre d e ces problemes s'augmente d' un
jol'l;r a l'autre. Ce sont surtout les . recherches de nouvelles
langues, pas encore connues, qui rendent le travail du linguiste
moderne pll!ls diHicile et qui compliquent le tablean varié de
la linguistique sudaméricaine. Il existe évidemment un certain
nom@re de nouveaux travaux, dont on peut attendre beaucoup,
qui s'éfforcent i'daeiliter cet état en c:lassant les langues, regar–
dées
j~tsqu'alors
eomme isolées, dans de plus grands groupes
, déja formés.
Il s'agit, par exemple, parmi les travaux les plus r éeents,
de l'article du prof. Rivet (29),
0u
l'auteur d émontre (pp. 37-46)
·la )l>arenté de deux langues, le
e
o 1 ó
D
et le X
i
bit o, pas '
eneore classées
(1?,
pp. 65-66) avee le grand groupe linguistique
C
i
be
a. Il s'agit aussi du travail du
J.
Jijón
y
Caamaño (9)
qui eherehe dans le quatrieme volume
~
créer le groupe
M a_ero eh i be ha (pp.
7'-237),
qu'il compare avee l e groupe
nordaméricain H o k a. · -
Bien que quelques arguments du savant équatorien ne
SGÍent pas
ÍOUÍ
a fait persuasifs, ainsi que· J'on ne peut pas
les accepter définitivement, son travail indique un Üouveau
cours de la linguistique sudaméricaine. Il s'agit
nota~ent
des rapports mutuels des lang'ues Es m era 1da
et
Ya r uro
et d e leur classification dans le groupe d éj a nommé eo=e
un sousgroupe indépendant de P a 1 a e o eh i be ha; il s'agit
- aussi des rapports des langues du groupe Murato ou C i–
T
in o avec eette grande famille linguistique
·e
i b
e
a. Ces
arguments de Jijón
y
Caamaño sont suffisamment justifiés
et
peuvent etre aeceptés.