NUDIBRANCHES.
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une grosse branche
a
la partie antérieure de l'appareiJ
générateur et quelques autres plus greles qui se jet–
tent dans les parois du corps, et vient se terrniner en
dessous de la rnasse buccale
a
laquelle elle fournit
plusieurs rarneaux qui vont probablement se distrilmer
aux autres par ti es du tube digestif ( fig. 3). .
On comprend facilement que, dans u_n animal
d 'aussi petites dimensions et chezlequella respiration
n 'es t plus localisée dans un organe, mais se fait par
toute la surface de la pean, le systeme veinepx doit
etre fort peu apparent; les vaisseaux qui le constituent,
n 'ont une marche convergente qu'aux approches du
creur et viennent aboutir
a
un tronc veineux bran–
chial tres-volumineux, ou plut6t
a
un sinus médio–
dorsal qui nous parait tout
a
fait analogue
a
celui dans
lequel se rendent les veines branchiales, dans la plu–
part des nudibranches, et que nous décrirons plus
loin chez les Éolides; comme dans oes Mollusques,
ce sinus vient 'ahoucher daos l' oreillette,
a
sa partie
postérieure (fig. 3) (1) .
L'appareil digestif présente une disposition peu
compliquée dans les Phylliroés.
L' orifice de la bouche, situé
a
l'extrémité anté-
(1) Ce vaisseau ou sinus a été bien r eprésenté par Péron et Le–
sueur, dans la figure qu'ils ont donnée du Phylliroé;
MM.
Quoy
et Gaimard, qui l'ont aussi indiqué , ont méconnu ses véritabl es
connexions en le prenap t pour un utérus
d~ns
lequel viendrait
- e rendre l'oviducte.
(Z oo!. dn Voy. de !'Astro!. ,
tom. II, pag. 40v,
et pl. 28, lig.
10 .)