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MOLL SQ E .

t rnes, ce qui a été adopté par Lamaí·ck, ont, comme

nous le verrons plus tard, des fonctions tout

a

fait

différente ; du reste, la disposition du mantean ne

permet pas de supposer que

~es

orgaóes de la respi–

ration soient placé

a

l'int ' rieur dans ce Mollusques.

L'on doit done admettre que les Ph lliroés respirent

seulement par leur peau molle et vasculaire, comme

l'avait pensé Cuvier, et cette maniere de voir se trouve

aujourd'hui confirmée par d 'autres exemples de ce

mode de respiration dans un certain nombre de Mol–

lusques nudibranches, ainsi que nqu 1avons <lit pré–

cédemment (1) .

L'appareil circulatoire des Phylliroé présente aussi

beaucoup d 'analogie, dans sa disposition, a ec celui

d nudibranches.

Le creur e t situé

a

la partie supérieure et mo enne

du corp , entre les deux recums hépatiques dorsaux

( pl. 21,., fi g.3,c) ; ile t composé d 'une oreilletteassez

grande ,

a

parois tres-minces' et d 'un entricule p -

riforme qui donne naissance, comme d 'ordinaire,

a

]' aorte par son sommet. Cette aorte descend

a

gauche

de l'intestin , et se divise, au-dessous de celui-ci, en

deux troncs principau ·, l'un postérieur, l'autre anté–

rieur : le premier se subdivise en troi grosses bran–

che qui se rendent aux o aires; le econd, un peu

plus olumineux et que l'on peut con idérer omme

la continuation de l'aorte, se dirige en avant, donne

(1) Le Clios, parmi le Ptérnpodes, nou en ont au

i

offert un

exempl e.