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WLLUSQ ES .
arriere ou
il
se prolonge en une
q~eue
également tre -
comprimée qui ressemble assez bien a la queue d ' un
poisson; antérieurement,
il
se term_ine par une tete
sub-proboscidiforme, surmontée de deux longs tenta–
cules lamelleux et rétrécis en poin te
a
leur sommet (1) .
Ces organes, qui paraissent assez peu contractiles,
sont entourés d 'un repli de la peau a leur origine ; par
leur position et par la maniere dont l' anirnal les porte
souvent, ils donnent a la t ete de ces Mollusques,
comme on l'a déja dit, un peu l'aspect de celle d ' un
taureau ou d 'un bélier ( pl. 24, fi g. 1 e l 2) .
Péron et Lesueur ont figur é des eux
a
Ja base de
ces tentacules ; nous ver rons, en décr i ant le s steme
nerveu , que ces Mollusques présentent, en effet, deux
points oculaires qui sont appliqu ' s immédiatement
sur les ganglions cér ébrau ' et qui ne peu ent etre
vus, par couséquent , qu'a travers la peau .
Au coté droit du corps et vers sa par tie mo enne,
se voit une ouverture qui est celle de l 'anus (fi g. 1
et 2 ,
a) ;
deux autres orífices sont placés ur un tu–
bercule commun qui se trou e du meme cot ' , mais
plus en avant et a peu de distance du bord inféri ur
du corps; l'un de ces orífices e t celui de l'o iducte;
l'
autre placé en dessus et en a an t du préc ' den t, e t
l'orifice de la ver ge ( fi g. 1 et fi g. 2,
o' ,
v ) .
Les Phylliroés n 'offren t extérieuremeot pas d 'autres
(1) La forme aplatie de ces ºtentacul es n' est pas un r º ultat de la
contraction op ' r ée par la liquem· con ervatrice , comme le clit
M. d'Orbign ; c'est done
a
tort que ce naturaliste décrit ces organes
comme
ronds
et
con ir¡ue
.