PTÉROPODES.
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branchies donnée par Cuvier et admise pendaut long–
t
mp par les zoologi tes, a été r econnue inexacte de–
pui ; M. de Blain ille, le premier , l'avait r évoquée en
dout ,
t, plus récemment , M. Eschcricht a fait voir
qu
le pr ' tendu réseau vasculaire que Cuvier avait
ru
oír
a
la surface des nageoires n 'existait pas , et
. que ce élebre naturali te a ait pris pour des vaisseaux
1
fibres mus ulaires qui fo rmen t les couch es superfi–
i
11
de ces appendices . On
retrouv~
·en effet_ces
m ' mes stri es dans tous les autres P téropodes, dans les
Pn umodermes, dans les H ales, etc., b ien que , chez
~ollu sques ,
on ne les ait pas regardées comme de
ramification s asculaire . M. Eschcricht a fai t remar–
quer au si que le vai seau décrit par Cuvier comme la
ine b ranchíale, n'é tait autre cho e que l'aorte qui se
bifurque en a vant pour se rendre aux deux nageoires .
Mai ,
'il es t bien démontré aujourd'hui que ces ex–
pan i n
natatoir s . ont Lout
a
fait étrangeres aux
fon tion de la r spiration, on n' a pu d ' terminer en–
care , a e
la meme certitude, quelle sont le partie ·
qu i doi en t etre regardées comme des organes re
pi~
rat ires.
l\'I .
E chcricht di t que ce l'on oit , dan
la
partie abd minale de !'animal , de ca ités <listín tes
formé s d'u ne pean tTes-fine et remplies d un liquide
tran ·parent , qui, par leur po ition pres de l'oreil -
1 tte du e ur paraissen t etre dans les dépendances
el
la respiration .
»
ous a ons rema rqu ', en effe t ,
sin·
1
indi idu
sourni
a
nos oh
r ation , que la
p au ' tait plu mine
et omme di tendue par un li–
qu id
au
ó t~
droi t de l'abd men · mai nous aYon