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·.MOLLUSQUES.
corps que par un simple étranglement ou rétrécisse–
ment dans le
Clio boréal;
mais, dans d 'autres especes ,
celle, par exemple,, que nous faisons connaire, le ren–
flement cépbalique et Ja portion abdominale de !'ani–
mal sont réunis par une sor te de cou allongé, comme
dans les Pneumodermes. Il n'y a done pas, sous ce
rapport, de différence essentielle entre les deux genres.
Le pied rudimentaire qui se trouve placé en des–
sous de cette partie cervicale, les nageoires qui s'in–
serent sur ses cótés, les orífices de Í'appareil généra–
teur, ceJui de l'intestin , le manteau, etc., rappellent
encore tout
a
fait ce que nous avons déja décrit dans
les Pneumodermes (fig. 3,
4.,
v,
o',
a) .
Description intérieure.
La bouche est terminale et verticale comme chez
les Pneumodermes; rnais la conforrna tion de seºs di–
verses parties differe d ' une maniere assez tranch ée de
ce qui existe chez ces derniers mollusques (pl. 15
bis,
fig. 5,
b' ).
Sur les cótés de cette ouverture , se trouvent des
appendices de forme con ique dont le nombre semble
varier suivant les especes; ains i , il
y
en a trois , de
chaque coté, dans le
Clio boréal,
et deux seul ement
dans Ja nouvelle espcce que nous faisons connaltre .
Ces appendices , qui co uronnen t Ja tete comme les
bras des céphalopodes, ne sont pas t.oujours appa–
rents ; ils peuvent etre entierement cacbés par un repli
de la peau qui forme , su ivan t l'e ' pression de Pallas,