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PTÉROPODES .
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. gner par Pallas, qui les a bien indiqués, sous le nom
de
Papillce carnece .
Ces tentacules sont rétractiles et
peuvent se retirer
entierem~nt
dans _ l'intérieur de la
· tete; on conc;oit done qu'ils aient ·pu échapper ainsi
aux recherches des zoologistes qui ont étudié ces
mollusques; mais la place qu'ils occupent est
t~rnjours
marquée par une petite fossette dans laquelle ils sont
. logés et qui se v,oit sur les c6tés de la bouche. Cuvier,
qui a bien reconnu et figur é cette fossette, n'a pour–
tant pas décrit les tentacules dont nous parlons ici et
a désigné sous ce nom, comme l'ont fait la plupart des
zoologistes' d'autres appendices qui doivent en etre
distingués , ainsi que nous le verrons par la suite
(pl. 15
bis ,
fi g. 1, 2, 3, 4,
t
) .
Les tentacules postéri eurs sont simples et non bi–
fides comme dans les Pneumodermes. Ce sont ces
derniers tentacul es que M. le professeur Eschcricht ,
qui les a signalé le premier dans les Clios, a décrit
comme des or ganes oculi feres; mais , il nous a été
impossible de reconnaitre les yeux qui ont été fi gurés
par cet anatomiste au sommet de ces organes ( fi g. 1,
2, 3, 4,
t )
(1).
La tete n'est séparée de la partie postérieure du
(1)
I1 nous parait fort probable que ce sont ces mcmes tenta–
cules qui ont été pris pour des yeux par quelques autres zoolo–
gistes, et surtout par
l\'.I.
de Blainvill e (art.
Clio,
du Dict. des se.
•
l
.
11atur., tom. IX , pag. 405). En effet, lorsque ces tent acu es, qm
-sont rétractil es comme les tentacul es antérieurs, son t rentrés dans
la petite fossette qui les contient, l'on ne voit plus en dessus de la
tete,
a
la place qu'ils occupaient, que deux petits points noii-s qui
ont pu etre pris facil ement pom· des points oculaires.