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. 260

· MOLLUSQUE .

plantent, en numbre variable, de petils su9oirs pédi–

culés, un peu semblables

a

ceux qui garni --ent le

bras des cépbalopodes. On compte ordinairement

cinq ou six de ces su9oirs ur cbaque appendice; ma:is,

d 'autre fois, leur nombre est beau oup plus considé–

rahle et ils forment alors comme deux touffes ou pa–

nacbes sur les cótés de la boucbe (pl. 1A, fig. 12, 13,

1.Li.

, et pl. 15, fig. 17 ) . Cuvier, et presque tous le

zoologistes apres lui, ont considéré ces parties comme

des organes ten ta ulaires; ma:is nÓus croyons qu' on

doit plutót les regarder comme des organe de préhen-

ion, et par conséquent cornme des annexe de la

bouche (1) .

La masse buccale est tres-grande et occupe toute

la longueux de la portian ant ' ri eure ou e'phalo-tho–

racique de l 'animal qui peut la dé elopper au debor

a

la maniere d'une trompe ( pl. 11,,, fig. 12, 13,

1L~,

et

pl. 15, fig. 13, 17,

e);

ses parois sont épaisses, mus–

culaires et sillonnées par des ride circulaires.

Au fond de la ca ité buccale, l'on voit

in~ 'rieure­

ment une sa:illie assez consid ' rable formée par la

langue. Celle-ci, de forme ovoTde, échancrée en ar-

riere et en avant sur la ligne rn 'diane

t recouvert

asa partie antérieure d' une lame cornée ur laqueUe

s'implantent, de chaque coté, quatre rang de roch

ts

recourbés en dedans et en arriere ( pl. 15 fig . 1 ,

1! ,

et fig. 22, 23 ).

(1) Jous avons vu quelquefois ce mollusques se fixer tre - forte–

ment, au moyen de ces su oirs, sur les parois des vases dans le¿-·

•1uels nous les tenions enfermés.

..