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PTEROPODES .
2~7
( pl.
15,
fig. 14,
o' ) ;
latéralement, elle donne inser–
Li on aux nageoires (1).
Celles-ci sont médiocrement grandes et de forme un
. peu variable sui anl les especes; elles sont formées
de plusieurs couches musculaires dont les fibres ser–
rées et régulierement disposées ont pu faire croire,
comme dans d 'autres Ptéropodes,
a
l'existence d'un
ré eaubranchial sur ces appendices (pl. .14, fig. 7, etc. ).
Cette partie thoracique de !'animal présente e!lcore
infi 'rieurement un appendice médian, symétrique,
qui semble n'etre, en arriere, qu'un prolongement de
la portion céphalique , d 'ou l'expression de
mentan
employée par Cuvier pour le désigner; anterieurement,
le meme appendice est formé par deux replis membra–
neux, o alaires , réunis et fi xés sur la ligne médiane
en a ant, libres dans le reste de leur étendue.
Jl
n 'y a
point d'ou erture entre ces deux replis , comme l'a
cru Cuvier et comme paraissent l'avoir admi apre
lui d 'autres zoologisLes ( pl. 14, fi g. 8, 9, 13 ).
Cet appendice st tout
a
fai t analogue , par a posi–
tion et par sa forme, an pied des Mollusques gastéro–
pode ; il n'est seulement plus propre
a
la reptation ,
(1) II conviendrait peut-étre de ne donner le nom de
na–
geoires
qu'aux appendices natatoires des Pneumodermes, des
Clios et autres Ptéropodes de la méme famille , qui sont pourvus,
enlre ces appendices , d'un véritable pied rudimentaire ; pour le
Hyales , les Cléodores , etc. , chez lesquell es les nageoires ne sont,
~omme
nous l'avons fait voir , que les expansions latérales du
pi d méme , il serait plus rationnel de désigner cell es-ci sous
les noms de
tabes du p ied,
ainsi que l'a déja fait
1.
de Blain –
vi lle.
Donite. - Zool. Tome ll. Partie
J.
J7