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PTÉROPODES .
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fice forme ordinairement un petit bourrelet plus ou
moins saillant ( pi.
11~,
fig. 8, 9,
12, 13 ) .
Les deux parties que nous venons de décrire sont
séparées a l'intérieur par une cloison membraneuse,
formant une espece de diaphragme que traversent le ca–
nal intestinal, les glandes salivaires, les nerfs de la partie
postérieure du corps et l'aorte (pl.
15,
fig.
13,
29,
30).
Le manteau est fermé a sa partie antérieure et ne
présente pas d'autres ouvertures que celles des organes
de
la
digestion et de la génération. La poche qu 'il
forme étant beaucoup plus ample que la masse des
visceres, l'animal peut, en se contractant, faire ren–
trer un peu la partie antérieure du corps dans sa cavité,
comme l'a déja fait remarquer M. de Blainville.
En examinanti la peau du Pneumoderme
a
un faible
grossissement, on voit qu'elle est doublée1
a
sa face
interne, d'une coucbe de cryptes muqueux qui la font
paraitre comme granuleuse. Ces cryptes deviennent
plus rares
a
Ja partie antérieure de !'animal; ils ver–
sent
a
la surface de la peau une mucosité tres-abon–
dante (pl.
15,
fig. 44 ).
Description intérieure.
Organes
de
la digeJ·tion.
-
Nous avons déja dit que
la boucbe était terminale et s'ouvrait au centre de. Ja
tete ; elle est verticale et n 'offre
a
son pourtour ni
hourrelets ni replis labiaux ( pl.
15,
fig.
14, 15,
IJ ).
Mais a l'entrée de la cavité buccale l'on voit, de cha–
que coté, un appendice membraneux sur lequel s'im-