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MOLLUSQ ES .
de ces appeudices. Quant
a
leurs usages,
il
est certain
qu ils sont étrangers anx fonctions de la respiration,
comme l'ont cru Péron et Lesueur, pour
l'e~pece
qu 'ils
ont nommée
Téniobranc!ie,
et comme quelques zoolo–
gistes paraissent encore l'admettre.
ous croyons que
leur principal usage est de soutenir
J'
animal pendant
la natation, en augmentant sa surface ou son volume,
et en rendant par conséquent sa pesantenr spécifique
moins considérable. On ne trouve ces appendices que
dans les Hyales dont ils nous paraissent former un des
caracteres; les prolongements que présentent les bords
latéraux du manteau dans certaines Cléodores, dans la
Cléodore cuspidée,
par exemple, corre pondent aux
deux levres ou feuillets externes et ne doivent pas etre
confondus avec les appendices que nous venons de
décrire.
Les quatre feuillets qui bordenl les parties latérale
du manteau s'implantent sur une bride tres-forte qui
vient se fixer antérielll'ement sur une saillie que l'on
voit en dessus du cou et qui e t formée par la verge;
c'est par le moyen de cette bride que se font, dans ce
poiut, les adhérences du manteau (fig. 2 et 3).
En fin, outre l'enveloppe form 'e par le manteau, la
masse des visceres est de plus recouverte d 'une ma–
niere immédiate par une membrane extremement
mince et quelquefois tres-colorée que l' on peut consi–
dérer comme une espece de membrane péritonéale.
La partie postérieure ou viscérale du corps des Hyales
n'adhere
a
la coquille, dan laquelle elle est contenue,
que par l'extrémité du muscle droit ou longitudinal;