Table of Contents Table of Contents
Previous Page  120 / 594 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 120 / 594 Next Page
Page Background

110

MOLLUSQ ES .

de ces appeudices. Quant

a

leurs usages,

il

est certain

qu ils sont étrangers anx fonctions de la respiration,

comme l'ont cru Péron et Lesueur, pour

l'e~pece

qu 'ils

ont nommée

Téniobranc!ie,

et comme quelques zoolo–

gistes paraissent encore l'admettre.

ous croyons que

leur principal usage est de soutenir

J'

animal pendant

la natation, en augmentant sa surface ou son volume,

et en rendant par conséquent sa pesantenr spécifique

moins considérable. On ne trouve ces appendices que

dans les Hyales dont ils nous paraissent former un des

caracteres; les prolongements que présentent les bords

latéraux du manteau dans certaines Cléodores, dans la

Cléodore cuspidée,

par exemple, corre pondent aux

deux levres ou feuillets externes et ne doivent pas etre

confondus avec les appendices que nous venons de

décrire.

Les quatre feuillets qui bordenl les parties latérale

du manteau s'implantent sur une bride tres-forte qui

vient se fixer antérielll'ement sur une saillie que l'on

voit en dessus du cou et qui e t formée par la verge;

c'est par le moyen de cette bride que se font, dans ce

poiut, les adhérences du manteau (fig. 2 et 3).

En fin, outre l'enveloppe form 'e par le manteau, la

masse des visceres est de plus recouverte d 'une ma–

niere immédiate par une membrane extremement

mince et quelquefois tres-colorée que l' on peut consi–

dérer comme une espece de membrane péritonéale.

La partie postérieure ou viscérale du corps des Hyales

n'adhere

a

la coquille, dan laquelle elle est contenue,

que par l'extrémité du muscle droit ou longitudinal;