PTÉROPODES.
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petit appendice. Celte disposition , que uos figures
fe1·ont peut-etre mieux comprendre que la description
que nou yenons de donner, est du moins celle que
nou a ons observée dans
l'
Hy ale tridentée ;
noús ne
savons si elle est entierement semblable dans les au–
fres espece (fi g. 3).
Ces appendices clu manteau sont aussi tres-exten–
sibles et offrent, suivant leurs divers degrés de dévelo"p–
pement , eles formes tres-variées que que1qu es zoolo–
gistes ont considérées
a
tort comme pouvant fournir
des caracteres spécifiques; iJs peuvent acquérir quel–
quefois une longueur considérabl e et former deux lon–
gues lanieres que !'animal traine apr es lui , comme
Péron et Lesueur l'ont représenté dans l'espece qu'ils
ont nommée
Téniobranche,
et comme nous l'avons
fi guré aussi dans une autre espece ,
l'Hyale bossue.
Nou n'avons jamais observé daus ces appendices les
changements de coloration dont parle M. Cantraine et
q ui se fe rai ent , d'apres ce na tura liste, d' une mani ere
tres-rapide, tantüt dans une parti e seul ement et tantót
dans tonte leur étendue.
Ces appendicesne sont que de simples prolongements
du manteau et n 'ont rí en de musculaire comme parai s–
sent l'avoir cru MM. de Blainville et Van Beneden ; leur
développemen t se fait par le simple mouvement d 'ex–
pansion des tissus de ]'animal, mais ils sont pourvus
d 'un appareil museulai re rétracteur particulier que nous
a ons déja décrit et qui es t formé par ces fuisceaux blan–
chatres et transverses que l'on voit sur Ja face dorsale
du mantea u et qui se r endent en effet surtout
a
la base