PTÉROPODES .
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ces lignes est formée par une série de petits corps, de
forme cubique, qui se désagrégent avec la plus grande
facilité sur les individus conservés dans l'alcool ( fig. 1
e t pl. 1O, fig. 32 et 33 ) . Cette organisation particu–
liere; que nous retrouverons dans les autresPtéropQdes
testacés, nous semble avoir pour but de dormer plus
de résistance
a
la partie dn manteau qui circonscrit la
cavité branchiale et de former autour de cette cavité une
espece de bouclier qui, en empechant l'affaissement
des parties' permet
a
l' eau de se porter continuelle–
ment vers les branchies.
Le manteau présente sur les cótés, en regard des
fentes latérales de la coquille, deux Ievres saillantes
qui sont réunies
a
leur extrémité postérieure, mais qui
en avant se continuent directement avec ses bords su–
périeur et inférieur, de telle sorte que l'ouverture an–
térieure du manteau semble se prolonger
latéralem~nt
entre ces deux levres; mais cette disposition n 'est
qu 'apparente et aucune communication n 'existe, dans
l'intervalle de ces levres, avec la cavité branchiale.
Cuvier a cru que les branchies étaient placées entre
ces deux Jobes du manteau , mais nous verrons que
ces organes sont .véritablement intérieurs, comme
dans la plupart des Gastéropodes. Enfin, c' est encare
a
tort que quelques auteurs placent' entre ces deux
feuillets du manteau, la terminaison de l'intestin et
celle de l'appareil générateur
(1)
(fig. 1 et 2).
(1)
Voyage dans l'Amérique méridionale,
par A. d'Orbigny,
tom .
V,
pag . 80 .