DE LA BONITE.
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de port et de deux négociants fran9ais de Payta qui ve–
naient luí présenter leurs offres de services.
Ce qu'on devait faire
a
Payta.
La Bonite
ne pouvait faire un long séjour sur ce point;
une halte de quelques jours était tout ce que les instruc–
tions du ministre permettaient d'accorder aux intérets
de la science et au zele des officiers plus spécialetnent
chargés de recherches et d 'observations.
M. Duperrey, accomplissant quelques années plus tót
son voyage de circumnavigation sur la corvette
la Co–
quille,
s'était aussi arreté
a
Payta et il y avait fait ,sur les
mouvements de l'aiguille aimantée des observations fo;t
intéressantes pour ' la science . L'Académie désirait que
des observations du meme genre pussent
·~j
etre suivies
de nouveau avec soin,
a
l'aide du bel instrument de
Gambey. C'en fut assez pour donner du prix
a
cette sta–
tion, qui
d~vait
d'ailleurs tourner au profit des collec–
tions des naturalistes.
M.
Vaillant trouva mayen de l'uti–
liser encare sous un autre point de vue.
L'expédition avait besoin de certaines ressources en
numéraire pour satisfaire
a
ses dépenses dans les lieux
ou il ne serait pas possible de tirer des traites sur France.
Les instructions du ministre, prévoyant cette nécessité,
autorisaient le
G~mmandant
a
se munir de mille quatre
cents piastres d'Espagne avant de dire adieu aux cotes
occidentales d'Amérique. Déja on avait pu s'en procurer
Bonite. -
Relation drt voyage.
Toine Il.
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