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DE LA BO
ITE.
~ 3
des monnaies, bien qu'ils n'aient, dit-on , rien de bien
remarquable; je n'en eus pas le temps.
«
Dans une autre saison
j'
aurais trouvé peut-etre
I'
oc–
casion d'assister aux combats de taureaux pour lesquels
on est passionné
a
Lima et qui y sont, assure-t-on, plus
beaux qu'en aucun autre lieu de la terre. Dois-je regrel–
ter d'avoir été privé de ce spectacle? Non, si j'en crois
Bazil-Hall, qui, apres l'avoir vu, le représente comme
te chef-d'n:uvre de la cruauté et de la barbarie.
Alruancaes.
(( A moins d' une lieue de Lima, s'éleve une colline
nommée Almancaes, qui a le privilége d 'attirer, pendant
!es beaux jours de l'année, toute la population de la
ville. Ce Jieu tire son nom d 'une belle fle\1r jaune dont
]a colline est couverte. De ce point
él~vé,
la vue s'é tend
au loin et l'on
y
jouit d ' un magnifique spectacle . Au
pied du mont , la grande ville de Lima baignée par les
eaux du Rimac; plus loin, l.a route du Callao et le joli
paysage qu 'elle traverse; plus loin encore le port du
Callao, qu'on découvre parfaitement; l'ile San Lorenzo ,
et enfin la mer
a
l'horizon: tel est l'ensemble du ta–
bleau qui se déroule
a
l'ceil du spectateur.
Les Liméniens on t fait de ce beau lieu le théatre de
ieurs plaisirs forains . Ils s'y rendent en foule : les clames
a
cheval, les hommes
a
pied. C'est le Saint-Germain de
ia
capi tale péruvienne . On trouve
la
des rafraichisse rnen ts