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VOYAGE

tres-beau temps, quoique fréquemment couvert, par une

température douce et égale, qui était au surplus celle de

la saison, par la súreté du mouillage et la facilité des

communicatious avec la terre.

Toutes ces circonstances r éunies font du Callao un

excellent port de relache pour les batiments en cours de

.

campagne.

L'importance de ce point, sous le rapport commer–

cial, n 'est pas tout ce qu'elle doit etre, dans un avenir

plus ou moins prochain. Aussi n' y avait-il sur rade que

tres-peu de navires du commerce. On n'exporte guere

du pays que de l'argent. Le Chili et les États-Unis

y

envoient du blé et · des farines. Les Fran9ais et les An–

glais y portent des draps, des soieries et toute sorte d'ar–

ticles d'habillement de luxe ou de fantaisie. •

Le passage de

la Bonite

au Callao

fut

marqué par un

accident regrettable; le canon du fort r épondait au salut

de la corvette, et dé

ja

vingt coups s' étaient fait enten–

dre, quand on fut obligé de s'arreter: deux artilleurs

venaient d'etre grievement blessés. M. Vaillant, qui igno–

rait la cause de cette interruption, ayant r éclamé, dut

accepter

l'

excuse trap légitime du commandant de la

place, qui d'ailleurs

fit

compléter le salut le lendemain.

Le 18 juillet, un dlner donn é par M. le consul général

Barrere pour feter le passage de

La Bonite

au Callao,

réunit

a

la Madeleine le commandant de cette corvette,

celui de la frégate

la Flore,

les passagers et plusieurs

of'ficiers ele l'expédition . M. Vaillant profita el e ce tte oc-