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DE LA BONlTE .
a parfois
a
souffrir et cela est vrai surtout
a
Lima, oú
J'argent n 'a point de prix, ou l'on dépense les onces,
comme
a
Paris les pieces de cinq francs. C'est ce qu'ont
pu éprouver les officiers de la station fran c,:aise. Présen–
tés dar.s plusieurs
mai~ons
du pays, ils sont obligés, par
raison d' économie, de se priver du plaisir de répondre
aux invitations qui les y appellent. Toute considération
personnelle
a
part, je crois que c'est un mal; les relations
de société que les officiers de la marine fran c,:aise pour–
raient entretenir dans les lieux visités par nos batiments
de guerre, établiraient nécessairement entre les habi–
tants et les Franc,:ais des liens de sympathie et de bien–
veillance qui tourneraient au profit de notre influence
et aplaniraient
a
notre commerce bien des difficultés.
Nous sommes .bien vus au Pérou ; mais
la,
comme
ail~
leurs, nous gagnerions peut-etre
a
etre coo nns plus in–
timement.
Le Callao.
ce
J'arrivai de bonne heure au Callao et je pus le soir
meme reprendre mon service
a
borcl. Je n 'avais garde
d'y manquer; je devais bien
a
ceux de mes camarades
qui s'étaient consignés pour me laisser quelques mo–
ments de liberté, de leur rendre
a
mon tour le meme
service. De ce moment mes seuls plaisirs pendant les
courts instants que je pouvais passer aterre se bornaient
a
ceux que pouvaient m'offrir mes crayons et
Ja
prome-