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PIECES JUSTlFICA1'IVES.
en résidence dans l'État équatorial, devait nécessairemrnt
désirer qu ' il s'y préscntat entouré de ce prestige si néces–
saire daos les nouvell es républiques , pour leur assurer la
considération moral e indispensable
a
la protection de nos
intérets commerciaux. M. Vaillant a rempli ce double but,
de maniere
a
mériter une haute approbation' tant de ses
propres chefs que du ministre des affaires étrangeres.
Je dois, pour mon compte, témoigner
a
Votre Excel–
lence toute ma reconnaissance des soins empressés dont
j'ai été l'objet, <lepuis mon embarquement
a
Toulon, de la
part de M. le commandant de
la Bonite;
car, bien que cet
officier réunisse toutes les qualités propres
a
faire oublie1·
a
ses passagers les souffrances d'une longue navigation, je
ne puis croire que, dans cette circonstance, le ministre de
la marine n'y ait contribué par des recommandations spé–
ciales.
Je prie Votre Excellence de me permettre d'ajouter ici,
que M. le capitaine Vaillant a acquis plus d 'un titre
a
la
reconnaissance de ses passagers; car , si
la .Bonite
a heu–
reusement traversé les périls ou
l'
ont placée, au cap Horn,
les montagnes de glace dont elle a été entourée pendant si x
jours, c'est rendre hommage
a
la vérité que d'attribuer en
grande partie ce bon résultat
a
la surveillance active non
moins qu 'aux connaissances nautiques de ce digne officier .
J'ai l'honneur d' etre avec respect , amiral, de Votre Ex–
cellence le tres-humble et tres-obéissant serviteur.
Vt/.
DE
MENDEVJLLE.