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VOYAGE DE LA BpNlTE .
son fran9aise pourrait, en effet, recevoir les cargaisons,
et pendant que le navire irait faire un voyage intermé–
diaire, elle s'occuperait de la vente des marchandises,
du recouvrement de leur valeur et de la préparation
d ' un chargement de retour . Ríen de tout cela ne peut
se faire par l'office d'une des maisons américaines éta–
blies dans le pays. Ce sont des rivaux et non des auxi–
liaires qu'on trouvera toujours chez ces négociants. Un
capitaine ne saurait d'ailleurs songer
a
placer lui-meme
et sans intermédiaire les marchandises qu'il apporterait.
11 faut done, quant
a
présent, renoncer
a
entreprendre
des expéditions qui seraient
a
coup sur infructueuses.
Mais notre commerce pourrait toujours faire toucher
aux iles Sandwich ceux de ses navires destinés
a
traver–
ser le grand Océan, ou revenant des cotes de la haute
Californie au Chili
et.auPérou, parce qu'ils trouveraient
a s'y
défaire facilement de vins en caisse, de liqueurs,
d 'eaux-de-vie, de genievre et des menus articles déja
cités. Ces ventes de peu d'importance, non-seulement
couvriraient les frais de la relache, mais offriraient cer–
tainement quelques bénéfices.
FIN D-U TOME
DEUXIE~rE.