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VOY GE

sulaires' qu 'on ne par iendrait pa

a

faire pr ndre du

in ou des liqueurs spiritueu es au

J

anaka qui

dit

cbrétien. Celui meme dont la foi religieu e e t moios

sincere ou moios solide n 'ose pas en a cepter, de peur

d'etre dénoncé et puni.

Cela ne veut pas dire que les mreurs de Kana1 a

soient devenues en réalité beaucoup plu

é eres, quand

ils se crnient

a

1 abri des regards de leurs surv illants;

qu'ils se fassent un grand scrupule de s'approprier en

cachette le bien d'autrui, ni qu'ils soient complétement

insensibles au plaisir de s'eni rer , s'ils peu ent le faire

saos crainte du chatiment. Mais ces infractions Lout in–

dividuelles ne sont pas du moins avouées; iJ s'y attache

une certaine honte et c'est ce qui témoigne le plus de la

transformation des idées et des progres de la civili–

sation.

Quelques réflexions sur le

systeme

suivi par les mi.ssionnaires.

On reprochera peut-etre au missionnaire de n'avoir

pas toujours consulté l'intéret du bien-etre de leurs

di

-

ciples, dans les prescriptions qu 'ils leur ont imposées en

vue de leur réformation morale . La

s~ge

e aurait ouJu

peut-etre plus de tol ér nce

a

l'

'gard de ertain u age '

dangereux ans doute ailleurs et mal

'an t d'apres no

idées, mais qui n'a aient peut-etre pas le memes incon–

. énient aux ile Sandwich.

Delille a dit en parlant d 'OtaHi :

Ou

l'amour, an pucleur, n'est point sans innocence ,