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DE LA BO ITE.
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pour satisfaire
a
l'avidité des chefs. Nous ei1mes toutes.
les peines du monde a leur faire accepter quelque chose.
Une banane, un peu de fromage,
fut
tout ce qu'ils con–
sentirent a prendre; il fallut presque leur faire violence
pour les décider a avaler quelques gouttes <le rhum dans
de l'eau.
Le Paris.
ce
Apres le déjeuner, que M. Gaudichaud avait un peu
prolongé
a
dessein ' nous quittames la cabane qui nous
avait preté son asile , et rafraichis par le repos nous re–
primes notre course.
ce
A peine avions-nous fait deux cents pas , que le plus
beau panorama du monde se déróula subitement a nos
yeux. C'était une surprise que M. Gaudichaud nous avait
ménagée. Nous l'aurions peut-etre payée fort cher, s'il
n'avait eu la prudence de nous arreter sous prétexte de
déjeuner, afin de ne pas nous laisser arriver en ce lieu
haletants et tout échauffés par la marche.
ce
La, en effet, au lieu du calme qui dans la vallée
laissait aux rayons du soleil toute leur puissance, un
vent glacial nous surprit : nous étions au París.
ce
Le terrain qui monte en pente douce depuis Honolttlu
e dérobe brusquement eu cet endroit et l'on se trouve
au bord d 'un es arpement
a
pie de douze cents p!eds
<l
hauteur, au has duquel se déploie une magnifique
plaine qui
'étend jusqu'a la mer. Ce
aste 'bassin e
l
borné
a
l'E. par un ap qui, s'a an ,ant dans les fl ots,